27.03.2013
( Make Me )
Cry
me
a
river
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
( Open Sighs )
En-dessous de nous
sous la surface
sous la roche
le ciel
et mille
mille soleils
à peine étreints.
21:47 Publié dans Missives Du Kontrebas, Poisons, Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)
( Topographie)
As we weren't looking for anything and found nothing, we found out there was no one either.
11:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
21.03.2013
( Derniers Jours )
Your absence
Always a more shallow hollow
Brings back the blue of my eyes
18:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
18.03.2013
( Vue Imprenable )
Rien qu'un béton noir et exsangue
pour seuls ciel et horizon
23:21 Publié dans Missives Du Kontrebas, Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
( Contre Bras )
L'autre nuit
sous le réverbère éteint
frisson des entrailles de la Terre
L'autre jour
sur le Soleil morne suintant
nuée de charognards en rut.
23:08 Publié dans Missives Du Kontrebas, Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
( Polygone Sans Face )
Alors qu'un désintérêt croissant me prolongeait dans l'attente, dans l'impatience peuplée de non-sens, de rien, de dénuement aspergé sur toute chose, je me rendis compte qu'il était inutile de lutter et, qu'en plus des apparences, j'étais devenu futile, superflu, sans même être encombrant, car là où j'étais, personne ne souhaitait ni ne pouvait envisager de vouloir y être ou m'y rejoindre.
C'est alors que commença le Grand Flou. Je me retrouvais alors dans la vision périphérique de quiconque s'approchait, où qu'il regardât. Hors d'atteinte du regard bien que soupçonné. Translucide et à peine cru. Ils étaient là; j'étais hors-monde.
23:03 Publié dans Missives Du Kontrebas, Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
15.03.2013
( À Nouveau )
Du fond du néant
le doute
ressuscité par le souvenir
des sentiments ressurgissent
crus enfouis
éteints
pourquoi ce revirement
aussi improbable qu'étonnant
et pas si désagréable que ça
mais c'est pas le moment
pas le moment
pas maintenant
alors que le calme ensoleillé
pointait son museau hors du gouffre
et de la peine
pourquoi le passé revient-il
maintenant si tentant
si doux
si radieux
15:42 Publié dans Missives Du Kontrebas, Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
( Un )
poil
apr
ès
l'
a
au
tre
jolie loop
and so on and so on
épiiii-leuh
épiiii-leuh
et ensuite ?
Albion !
Pauvre fuck y est
bof
amertume, tu déclares ?
ouais, grave
car je me demande aussi comment
à ce point
put-ce merdé
alors qu'on avait
pour nous
toutes les couleurs
toutes les éclats de lumière
toutes les illuminations de nos imaginaires partagés
comment
a-t-on pu autant
se vomir à la gueule
s'étendre des siècles et des siècles
de linge sale pas en famille mais entre nous
pourquoi autant ?
pourquoi aussi lâchement ?
pourquoi aussi aveuglément ?
non, ce n'est pas qu'on ne s'est pas compris
c'est juste quon ne s'est pas capté à nos heures d'émissions
et nous n'étions pas estivaux
et ça
a bien
soufflé
notrre
résistance
je serai dans les parages
"à plus tard"
t'ai-je dit
au premier larguage
au jeudi fucking noir
deux larguages, j'ai
des félicitations qui
presque ce tordent
de rire
dans le néant
tu imagines ?
Tu ne liras plus jamais cela ?
"à plus tard"
et pourtant.
Tu es où ?
Je te pense
que tu es
sortie de toute
sphère physique
mais tu es toujours là.
Tiens, en fait, non
tu es loin
éludant
évanousissant
et "wtf c'est bon j'ai donné, au suivant."
On retrouve un schéma dans ces relations
non ?
si.
04:26 Publié dans Missives Du Kontrebas, Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
13.03.2013
( Si Que . )
Si
que
.
Blanc
comme l'oubli
comme les cheveux d'hier
et d'avant-hiver
Entré
par la bande
par la distance que nous avons
loin
Ouvert
sans fioritures
sans fourchette ni couteau
à l'envers
De l'envers
l'évidence
l'aspect que nous offrons
et avalons
Ce chemin
accablé de verdure et de calme
sous un ponton
et la profondeur.
14:27 Publié dans Missives Du Kontrebas, Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
07.03.2013
( Et L'Absence )
Alors que les routes croulent sous les buissons changeants
alors que nous faisons pas à pas le trajet inverse
alors que les doigts se délient dans la force du courant
tout s'arrête
inerte et blanc
les photons
suspendus
mangés par nos yeux
rendent le jour pire que la nuit
et éclaboussent indistinctement
tes contours
ta voix immobile
sous la poussière
qui tient son souffle
morte note
comme tous les Soleils
tous leurs rayons sublimes et fantastiques
auprès desquels on se serait éteint dans un sourire
mais qui désormais n'étreignent
plus que le vide.
..sparklehorse - dreamt for light years in the belly of a mountain
..http://grooveshark.com/s/Dreamt+For+Light+Years+In+The+Belly+Of+A+Mountain/4K46Gp?src=5
22:14 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (0)