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04.10.2017

( Nôtres )

Entre tes nues et mes regards passés
je n'ai pu trouver le tien noyé entre les miennes

21.09.2017

( Il Y Eut )

Il y eut d'autres rêves
d'immenses espoirs que j'ai déçus
de folles étreintes
et d'incroyables forces
d'inaccessibles étoiles, aussi
d'autres qui s'ignoraient
et autant qui m'ont ignoré, c'est vrai

j'ai abandonné toute recherche
je ne crois plus en rien
sauf en ce que je vois
et laideur et vanité dans l'air
respire
au plus profond de nos vies
sauf le ciel
sa beauté millénaire
et celle des nuages
cumulons les cumulus
those fluffy mountains
those fluffy nothings
and me
under their light
          their wing
          over the void
          planning to get out of here
          praying to be melted with the air
          be breathed by every tree
          on the edge of every existing river over there
          and
          at last
being able to breathe again

                                          j u s  t        b  r   e   a             t               h                    e

et rester là
inerte
un peu tremblant
résigné
presque prêt
always and forever
you will see
be with me
joys are number
you and me
those magic moments
                                          et ta main contre moi.

 

 


17.09.2017

17.09.2017

( Revenons )

Un autre retour entre nous
d'autres clivages
d'autres rivages
des kilomètres à parcourir
avant de nous découvrir
de       nous       retrouver
nous avouer toutes nos fautes
nos bourdes
ces conneries sans fin
qui nous plombent pour l'éternité
nous disons-nous
ces conneries à point
sans but, sans fin
mais avec autant de motifs
que le ciel a de nuages et d'étoiles

un autre retour

tu m'as manqué,

         l'absente

tu ne le sauras sans doute pas
sans doute jamais
tu resteras pour toujours
"l'Absente"
et moi..

rien de plus, rien de moins
qu'un mec qui mise beaucoup plus
sur l'espoir
le fantasme
la romantisation
et la lassitude
que quiconque i c
                             i


                               bas.

30.12.2015

( Déversoir À Poison )

J'arrive
Tu es là
Pas un mot
Une bise distraite
Ouais t'étais où
On était là
Ouais ben un coup de téléphone,
ça t'aurait arraché la gueule ?
Un câlin
Rien à battre
Une tournée
Rien à battre
Ta seule réaction à ma présence
Ce soir-là
Un SEUL contact dans la fosse
Et encore, c'était un pogo

If only you knew how many FUCKS I THREW to you
Hateable girlfriend
Dispise and fucks given
Nobody, ever
And you did it
The hate
The rage
The head inside the walls
This wasn't tolerable.

Après des semaines et deux longues discussions,
Je me rends enfin compte du mal que tu m'as fait

Après le soulagement,
on *phew*

Tu as été plus qu'odieuse
Tu as intentionnellement nié l'existence
d'une des personnes pour qui tu comptais le plus dans ce monde

(en toute simplicité)

J'ai mis le temps à m'en rendre compte
C'était pire qu'être transparent
Pire que rester au bar et esquiver mes phrases adressées à toi
Tu tournais la tête, croisais mon regard et m'éluder
En face de nos potes
De tes meilleurs
Tu niais toute notre existence depuis notre première rencontre

Alors,
si d'aventure tu traînes encore par ici,
nique-toi.

Tout ce mal
Ce mal que tu m'as fait

Et tu t'en foutais.

Tu t'en fous moins, heureusement, sauf que je me rends compte de la portée de ton comportement
Et que je suis TELLEMENT conciliant
TROP conciliant

J'ai tellement envie de te hurler ça en pleine face
Mais on s'en fout, tu te le hurles déjà en toi

En une soirée
- que dis-je -
En une demi-heure,
celle où tes baisers étaient parmi les plus froids, les plus amers,
devant le bar du Batofar
tu m'as dévasté.

Et en bonne matriarche, personne de ton entourage n'a bronché.

So much for the tenderness, so much for the frendship.

So much.

Quelle putain de classe.


Attendons, comme on a dit.

Mais comme tu le disais, tu a été odieuse et je ne me suis rendu de la puissance de la chose que... là.


Alors, oui, attendons. Car on ne traite personne de cette façon, et ta reproduction de schéma n'est pas quelque que tu imposes aux autres pour la résoudre.

27.11.2015

( Toi Qui )

Qui est devenue loin de tout
qui a si peu nourri notre flamme
notre existence
sauf un silence épais comme plomb

Toi qui s'en tape de revenir
ou d'aller où que ce soit
car l'ailleurs est tellement mieux
sauf chez soi

Toi
qui n'était pas si loin
inoubliable
oublieuse de mon univers

Toi qui me rongeais, l'air distrait
Le silence comme justificatif de non-amour
L'absence, la froideur de tes mains
De ton regard

This farewell to arms
alors qu'il n'y avait plus
que lambeaux et souffrance
qu'absence, encore

Et plus rien de toi

Tout sauf toi

Et moi, au milieu de rien,
baigné de Soleil et de luxuriance

Plus rien.

19.08.2015

( Boucherie Charcuterie )

Dans l'abandon des dernières secondes,
une main se posa prudemment sur un livre qui se fermait.
La nuit, qui rampait vers elle, la dévora.

25.06.2015

( Comme Hier )

L'écart de nos danses
qui ne connaissent que peu le surlendemain
et perdurent à travers
l'écho de nos regards et de nos caresses
nous rappellent l'un à l'autre
si souvent
trop rarement
que nos doigts se déliant reviennent à ma mémoire
comme des petits fantômes ivres
loin de tout
loin du monde
si absents aujourd'hui comme hier

L'écho de nos silences
qui n'attendent qu'un soupir pour mourir/s'éteindre
puis s'emballent comme
l'écart de nos absences
nous rapprochent l'un de l'autre
si souvent
trop rarement
que tes cheveux dans mes yeux se figent en moi
comme des petites éternités, des soleils
trop loin de nous
trop loin de moi
si absents aujourd'hui

et moins que demain.

( This Song, Not Yet )

What have I become?
Everyone I know goes away in the end.

03.09.2014

( Bientôt Dans Le Gorafi )

"Déprimé par le visionnage de La Semaine du Zapping, il se suicide."

11.07.2014

( Perdition Dans L'Éphémère )

L'extinction à petit feu
un effacement de l'intérieur
par petites touches évaporées
en se rongeant les sangs
et se labourant les crocs
voilà ce qui me fait bander et mourir de honte

Mes veines sans écluses s'épuisent
bâillent aux corneilles affamées
se couvrent de l'ombre intéressée et fébrile

Ma dernière nuit sera courte
J'y laisserai pourrir mon sommeil
griller mes derniers fusibles et ampoules
en chantonnant doucement n'importe quoi que ma tête dodelinante livide et sèche ne retenait déjà plus

Je dors mais plus pour longtemps
Je déménagerai là où il fait meilleur
où l'odeur des croissants et de ta nuque chauds meurent sur mon palais

Dans une dernière étreinte croustillante et juteuse
tu t'allongeras sur moi
Le souffle faible
Le cœur flottant entre deux riens
à l'heure où les combles se réveillent
à celle où l'on s'étiole à pleines gorgées de poussière.

23.08.2013

( Phqr 4 )

L'altitude aidant,
les mouvements du bassin remplaçant le mal-être,
l'encombrement du corps,
ils commençaient à comprendre.

Sauf qu'ils comprenaient mal.