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11.07.2014

( Perdition Dans L'Éphémère )

L'extinction à petit feu
un effacement de l'intérieur
par petites touches évaporées
en se rongeant les sangs
et se labourant les crocs
voilà ce qui me fait bander et mourir de honte

Mes veines sans écluses s'épuisent
bâillent aux corneilles affamées
se couvrent de l'ombre intéressée et fébrile

Ma dernière nuit sera courte
J'y laisserai pourrir mon sommeil
griller mes derniers fusibles et ampoules
en chantonnant doucement n'importe quoi que ma tête dodelinante livide et sèche ne retenait déjà plus

Je dors mais plus pour longtemps
Je déménagerai là où il fait meilleur
où l'odeur des croissants et de ta nuque chauds meurent sur mon palais

Dans une dernière étreinte croustillante et juteuse
tu t'allongeras sur moi
Le souffle faible
Le cœur flottant entre deux riens
à l'heure où les combles se réveillent
à celle où l'on s'étiole à pleines gorgées de poussière.

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