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04.10.2017

( Nôtres )

Entre tes nues et mes regards passés
je n'ai pu trouver le tien noyé entre les miennes

17.09.2017

( Revenons )

Un autre retour entre nous
d'autres clivages
d'autres rivages
des kilomètres à parcourir
avant de nous découvrir
de       nous       retrouver
nous avouer toutes nos fautes
nos bourdes
ces conneries sans fin
qui nous plombent pour l'éternité
nous disons-nous
ces conneries à point
sans but, sans fin
mais avec autant de motifs
que le ciel a de nuages et d'étoiles

un autre retour

tu m'as manqué,

         l'absente

tu ne le sauras sans doute pas
sans doute jamais
tu resteras pour toujours
"l'Absente"
et moi..

rien de plus, rien de moins
qu'un mec qui mise beaucoup plus
sur l'espoir
le fantasme
la romantisation
et la lassitude
que quiconque i c
                             i


                               bas.

30.12.2015

( Déversoir À Poison )

J'arrive
Tu es là
Pas un mot
Une bise distraite
Ouais t'étais où
On était là
Ouais ben un coup de téléphone,
ça t'aurait arraché la gueule ?
Un câlin
Rien à battre
Une tournée
Rien à battre
Ta seule réaction à ma présence
Ce soir-là
Un SEUL contact dans la fosse
Et encore, c'était un pogo

If only you knew how many FUCKS I THREW to you
Hateable girlfriend
Dispise and fucks given
Nobody, ever
And you did it
The hate
The rage
The head inside the walls
This wasn't tolerable.

Après des semaines et deux longues discussions,
Je me rends enfin compte du mal que tu m'as fait

Après le soulagement,
on *phew*

Tu as été plus qu'odieuse
Tu as intentionnellement nié l'existence
d'une des personnes pour qui tu comptais le plus dans ce monde

(en toute simplicité)

J'ai mis le temps à m'en rendre compte
C'était pire qu'être transparent
Pire que rester au bar et esquiver mes phrases adressées à toi
Tu tournais la tête, croisais mon regard et m'éluder
En face de nos potes
De tes meilleurs
Tu niais toute notre existence depuis notre première rencontre

Alors,
si d'aventure tu traînes encore par ici,
nique-toi.

Tout ce mal
Ce mal que tu m'as fait

Et tu t'en foutais.

Tu t'en fous moins, heureusement, sauf que je me rends compte de la portée de ton comportement
Et que je suis TELLEMENT conciliant
TROP conciliant

J'ai tellement envie de te hurler ça en pleine face
Mais on s'en fout, tu te le hurles déjà en toi

En une soirée
- que dis-je -
En une demi-heure,
celle où tes baisers étaient parmi les plus froids, les plus amers,
devant le bar du Batofar
tu m'as dévasté.

Et en bonne matriarche, personne de ton entourage n'a bronché.

So much for the tenderness, so much for the frendship.

So much.

Quelle putain de classe.


Attendons, comme on a dit.

Mais comme tu le disais, tu a été odieuse et je ne me suis rendu de la puissance de la chose que... là.


Alors, oui, attendons. Car on ne traite personne de cette façon, et ta reproduction de schéma n'est pas quelque que tu imposes aux autres pour la résoudre.

27.11.2015

( Toi Qui )

Qui est devenue loin de tout
qui a si peu nourri notre flamme
notre existence
sauf un silence épais comme plomb

Toi qui s'en tape de revenir
ou d'aller où que ce soit
car l'ailleurs est tellement mieux
sauf chez soi

Toi
qui n'était pas si loin
inoubliable
oublieuse de mon univers

Toi qui me rongeais, l'air distrait
Le silence comme justificatif de non-amour
L'absence, la froideur de tes mains
De ton regard

This farewell to arms
alors qu'il n'y avait plus
que lambeaux et souffrance
qu'absence, encore

Et plus rien de toi

Tout sauf toi

Et moi, au milieu de rien,
baigné de Soleil et de luxuriance

Plus rien.

20.08.2015

( Après L'Aurore )

L'aurore est passée depuis longtemps
les brumes se sont dissipées
maintenant la grisaille règne
timidement interpelée par les couleurs des embouteillages
aplatissant tout
de la cîme des arbres à la rive du fleuve
de la houle de la mer aux massifs de fleurs
jusqu'à ton souvenir
jusqu'au frisson de ta peau sous la pulpe de mes doigts
éberlué
happé par le courant épais et sans tumulte
lancinant
même les mots, inertes,
reliques dérisoires du dernier rayon de soleil,
coulent au fond des rizières
exhalent dans l'oubli
et m'emportent
d'un poids immense dans cette poix
ce rien vague et abrutissant
anti-révolutionnaire
le saccage par le silence et l'omission
où l'oubli est le messie
et la parole noyée par le plomb.

08:52 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

03.09.2014

( Vent Faible, Éclaircies Fréquentes, Températures Douces Pour La Saison )

L'étrangeté dans l'imagination de nouvelles inquiétudes n'avait pas de limite chez lui. Araignées, vermines diverses, corruption de la chair et de la nourriture, infestation, domicile saccagé, il variait les peurs comme la plupart des gens le plaisir ou la routine. Son ouverture aux autres n'avait d'égale que son ambition de tomber dans l'oubli de son être au travers de l'autodestruction.

19.08.2013

( Objects May Seem Closer )

Je croyais que jusqu'ici, tout allait mieux. C'était sans compter avec la Bête invisible et rampante qui ouvre là ses derniers crocs sur ma nuque.

10.04.2013

( Procédons )

Arpenter la rampe
reculer de plusieurs pas
jusqu'à arriver en bas de la pente
se retourner

ouvrir les yeux
se rendre compte
qu'ils sont toujours fermés
qu'il n'y a plus rien à voir
on a éteint le ciel et les étoiles
rideau sur le présent
le Temps a déjà exhalé une dernière fois
les montagnes se sont tues
le vertige a frissonné contre tes flancs
et le vent, fatigué, est rentré chez lui
a clos ses stores
glosant qu'on ne l'y reprendra plus
vacances forcées
travail de forcené
à hurler à travers les crevasses
faire siffler la poussière
et cingler les chevilles sur la plage

les montagnes, la mer
il n'y a plus de destination
on se demande si là-bas
on se répond à soi-même
que sans doute
vu qu'ici c'est pas ça
que là-bas c'est pas ici
que ça devrait, alors
et qu'il n'y a pas de raison

il n'y a plus de raison depuis longtemps
pauvre de toi
tu trembles des mains et de la nuque
éparpillée comme un linge
blanche de tout ton long
tes bras sont grands ouverts
sur plus grand chose
tu brasses le non-vent
tu bats de tes non-ailes
tu sers plus à rien
tu pleures, tu crains
le sol lui-même en a ras-le-bol de tes si
malgré ton bon fond
qui fait sa majorée

donc te voici
élaguée, éventée
plus de pression, plus de jus qui coule
la mécanique et la rouille
tu niques plus rien
même pas la trouille
dans ta pâleur de lin
affecte, charme, désigne, choisis
prends, avale, désire, liquéfie-toi autour de lui
déverse tes ouvertures en travers de l'opercule
rattrape la candeur fânée et la pourriture de la nonchalance
as-tu bien exécuté ta révérence
à l'affût des premiers soupirs
des souffles compromettants
impliquants trop pour si peu
pour si fort, tu dirais pas non
de te rouler dans la passiflore
peu farouche entre tes doigts glissant
griffant et les cils qui perlent
à la commissure des regards
dans l'interpénétration
des rêves et de la réalité de la chair
as-tu
une balle dans la tempe
et fuir dans la steppe
une bonne fois pour toutes
le meilleur coup qu'on n'a pas mérité
on mérite pas
on prend
on s'en mange
on a pied, on s'enracine
ou on nage ailleurs, craignant d'avaler de travers
dans les tangentes que l'on prend
la facilité que l'on désire
la fragilité qui dérive
que l'on rencontre, que l'on découvre
c'est la même mais pas la même
et tu me bouleverses
tu te rends pas compte sans nous
l'océan que tu t'apprêtes à affronter
à travers nous les plages tièdes et le Soleil tendre
penché sur nous deux, ce conte
tu ne vois pas
tu penses à autre chose
l'esprit divergent, la conclusion absconse
la libération dans la rage et les larmes

non

il n'y a plus rien à voir
on ne se rend pas compte
que nos yeux sont toujours fermés

se retourner
jusqu'à arriver en bas de soi
reculer de quelques pas
sous un ciel et les étoiles éteints.

27.03.2013

( Open Sighs )

En-dessous de nous
sous la surface
sous la roche


le ciel


et mille
mille soleils
à peine étreints.

18.03.2013

( Vue Imprenable )

Rien qu'un béton noir et exsangue
pour seuls ciel et horizon

( Contre Bras )

L'autre nuit
sous le réverbère éteint
frisson des entrailles de la Terre

L'autre jour
sur le Soleil morne suintant
nuée de charognards en rut.