25.01.2006
( R.I.P. Dearest Chistopher Penn )
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08.01.2006
( Dans des alvéoles sans fond )
- tiré d'ici -
Les ivoires virent au gris
indigeste
sans frontière
sans visière
pas même une petite limite
à appliquer les jours de grand vent
Les ivoires virent au gris
On en a déjà vu
se pendre les pieds dans le filet
s'effondrer en sang
suant saveurs et volonté bonne
par tous les pores
dans tous les ports
où qu'ils soient
où qu'ils aillent
On en a déjà vu
s'enflammer en embrassades
le corps diplomatique en révolution
tout contre sa meilleure amante
étouffant de saturnisme
étouffé de plutonisme
soudain et extrême
Pluton
Pluton
Ma vie ma mort
dans les veines des jeunes enfants tu murmures
des idées indélicates et infidèles
des histoires sans nom de quelque anonyme sans devenir ni passé
sans
Pluton
Au centre de ma mémoire
de mon suc éternellement agonisant
Pluton
Les yeux dans mes yeux te regardent et me retrouvent
face-à-face avec le néant et le chaos aveugle
deux trous noirs s'entre-dévorant
Pluton
Oh my love I fall again
I rise
I rise
Anti-sun in nowhere
Que je crie mon dernier souffle dans tes mèches
l'horizon gris marqué de ton nom
mon amour de Pluton.
..sia - breathe me
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( Ce Soir J'ai Mangé De La Raclette )
23:05 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
18.11.2005
( Activité Noctible )
- this is machine -
flammes en Berne
capitale ravalée
respirations en pointillés
j'ai juste oublié de dormir
ça peut arriver
le silence est d'horreur
surtout quand il est nocturne
je sortirais bien un démon ou deux de ma besace
pour l'effrayer à mon tour
mon Enfer
ne demande qu'à vomir de moi
on pourra dans certains cas
expérimenter quelques picotemants le long des bras et du dos
mais rien de véritablement grave
à ce niveau-là.
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09.11.2005
( . )
Rien n'arrivera plus. Le Temps est mort.
15:54 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
04.11.2005
( Faire Frire Doucement )
Je suis les poignets lacérés de Jack.
10:35 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (1)
11.03.2005
( Vocalises )
Mff. Je viens de découvrir que je n'ai pas ce mécanisme, apparemment récurrent chez beaucoup de mes co-assimilateurs d'oxygène, de connaître un minimum les gens fréquentés quotidiennement.. Bon, j'exclue d'office les personnes de mon taf - à part une poignée -, mais les autres.. Ce que je connais d'eux vient d'eux-mêmes, de leur propre chef. Pendant les 25 premières années, je me suis contenté des gens, tels qu'en eux-mêmes, sans venir vers eux et leur demander de me parler d'eux (virons d'office le classique "Alors comment tu vas toi" ou le "Ca a été cette semaine"). Vu que je suis incapable d'ouvrir un pan de la muraille forgée mois après mois depuis l'enfance.. Mh.
Hier, j'ai eu confirmation que je faisais peur. Peut-êter un peu d'occultation de lumière, ou mes lents pas? Bref.
21:39 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)
10.03.2005
( Poupées Et Masques )
Je me suis rétalé. J'ai rien vu venir. elles étaient deux, les humains à peine une dizaine. J'aurais dû me souvenir combien c'était.. Mh. Non, je n'aurais pas dû, c'est mieux comme ça. Tu vois une couleur et tu t'effondres liquide dans tes poings, l'alcool intraveiné n'arrange rien, c'est une nouvelle Loi physique, simplement.
Ramasse tes membres, ton corps pantelant et perdu, rattrape ton équilibre au dossier d'une chaise. Poumons en cours de vidange, lumière réapparue.. Ciel. Il y a de ces objets si banals, si particuliers, que leur nom suffit à faire trembler les carcasses fatiguées et à réveiller des fournaises bétonnées depuis des lustres. Il y a de ces objets entiers, achevés, que les sens reconnaissent comme étant des leurs, subitement, devant un détail. A nu, c'est catatonie, suspension du pouls, décoloration de l'iris, Soleil de minuit et ribambelle de toutims en goguette.
J'en bouillonne encore.
00:54 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (2)
02.03.2005
( La Crise De Nerfs Du Démineur )
Samedi 12, vers huit heurts, je vais avoir besoin de deux-trois antidépresseurs et d'un gros bisou. Putain mais il y a des jours où ce ne sont pas ces jours-là qui mériteraient qu'on leur casse la gueule, c'est le Temps itself, suivi du Langage.
Dimanche 13, vers quatorze heurs, je vais avoir besoin de dolipranes.
12:20 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (3)
31.01.2005
( Spection )
C'était notre faiblesse, de répéter malgré soi cette faute pourtant pardonnable, pourtant compréhensible.
Pourtant..
Ca vous a échappé. L'inconscient ne laisse les marques de ses violences que bien plus tard tandis que ses effets, sur la voûte fragile des tendres mandarines, avancent masqués et cinglants, défrichant les anciens chemins volontairement laissés à l'abandon et dissipant les brumes intentionnelles et les averses soudaines.
Ca vous a échappé. Mais je n'ai pas voulu ça, je ne connaissais pas encore la personne en face de mon reflet. Ses réactions se firent à coeur et nerf brûlants. Nous étions jeunes et vivants. Nous marchions aversés, nos pieds nus sur le macadam, mais les paumes jointes étaient sèches et tièdes et nous nous souriions. Voilà comment fut l'important. Le reste..
..le reste peuple mes seuls souvenirs.
Avec moi nous nous éteindrons.
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26.01.2005
( Trop Tôt )
- synchronisation des monstres -
Panique et tétanie. Je reviens dix ans en arrière. Bégaiement et implosion cardiaque.
Après deux banalités, lui affable, toi glaciale, je lançai un "adieu". Il était trop tôt d'une poignée d'années.
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