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25.01.2006

( R.I.P. Dearest Chistopher Penn )

Ce fut un trop court plaisir. [url]

20:13 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (2)

08.01.2006

( Dans des alvéoles sans fond )

- tiré d'ici -

Les ivoires virent au gris
indigeste
sans frontière
sans visière
pas même une petite limite
à appliquer les jours de grand vent

Les ivoires virent au gris

On en a déjà vu
se pendre les pieds dans le filet
s'effondrer en sang
suant saveurs et volonté bonne
par tous les pores
dans tous les ports
où qu'ils soient
où qu'ils aillent

On en a déjà vu
s'enflammer en embrassades
le corps diplomatique en révolution
tout contre sa meilleure amante
étouffant de saturnisme
étouffé de plutonisme
soudain et extrême


Pluton


Pluton


Ma vie ma mort
dans les veines des jeunes enfants tu murmures
des idées indélicates et infidèles
des histoires sans nom de quelque anonyme sans devenir ni passé

sans


Pluton


Au centre de ma mémoire
de mon suc éternellement agonisant


Pluton


Les yeux dans mes yeux te regardent et me retrouvent
face-à-face avec le néant et le chaos aveugle
deux trous noirs s'entre-dévorant


Pluton


Oh my love I fall again
I rise
I rise
Anti-sun in nowhere


Que je crie mon dernier souffle dans tes mèches
l'horizon gris marqué de ton nom
mon amour de Pluton.


..sia - breathe me

23:55 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

( Ce Soir J'ai Mangé De La Raclette )

Je ne sais pas si tout ça pourra continuer un jour. Ca sent l'impasse, je sens l'impasse, l'odeur de la brique moisissante m'emplit les narines jusqu'aux tripes. Aucun demi-tour possible. Les jambes se liquéfiant, prenant racine dans le sol. Je suis aveugle.

..johnny cash - hurt

23:05 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

18.11.2005

( Activité Noctible )

- this is machine -

flammes en Berne
capitale ravalée
respirations en pointillés

j'ai juste oublié de dormir
ça peut arriver
le silence est d'horreur
surtout quand il est nocturne
je sortirais bien un démon ou deux de ma besace
pour l'effrayer à mon tour
mon Enfer
ne demande qu'à vomir de moi
on pourra dans certains cas
expérimenter quelques picotemants le long des bras et du dos
mais rien de véritablement grave
à ce niveau-là.

16:55 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

09.11.2005

( . )

Rien n'arrivera plus. Le Temps est mort.

15:54 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

04.11.2005

( Faire Frire Doucement )

Je suis les poignets lacérés de Jack.

10:35 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (1)

11.03.2005

( Vocalises )

Mff. Je viens de découvrir que je n'ai pas ce mécanisme, apparemment récurrent chez beaucoup de mes co-assimilateurs d'oxygène, de connaître un minimum les gens fréquentés quotidiennement.. Bon, j'exclue d'office les personnes de mon taf - à part une poignée -, mais les autres.. Ce que je connais d'eux vient d'eux-mêmes, de leur propre chef. Pendant les 25 premières années, je me suis contenté des gens, tels qu'en eux-mêmes, sans venir vers eux et leur demander de me parler d'eux (virons d'office le classique "Alors comment tu vas toi" ou le "Ca a été cette semaine"). Vu que je suis incapable d'ouvrir un pan de la muraille forgée mois après mois depuis l'enfance.. Mh.

Hier, j'ai eu confirmation que je faisais peur. Peut-êter un peu d'occultation de lumière, ou mes lents pas? Bref.

..nine inch nails - reptilian


21:39 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

10.03.2005

( Poupées Et Masques )

- on ne passe jamais l'âge -

Désenluminez-moi tout ça.

Ces Poupées, Saigneur, ces Poupées.. Allez, faites-moi tembler de vos regards fixes, vastes comme la Fosse des Mariannes, profond comme le désert, retourner moi la crêpe de mes yeux avec votre langage incompréhensible et vos voix en vaguelettes!

Je me suis rétalé. J'ai rien vu venir. elles étaient deux, les humains à peine une dizaine. J'aurais dû me souvenir combien c'était.. Mh. Non, je n'aurais pas dû, c'est mieux comme ça. Tu vois une couleur et tu t'effondres liquide dans tes poings, l'alcool intraveiné n'arrange rien, c'est une nouvelle Loi physique, simplement.

Ramasse tes membres, ton corps pantelant et perdu, rattrape ton équilibre au dossier d'une chaise. Poumons en cours de vidange, lumière réapparue.. Ciel. Il y a de ces objets si banals, si particuliers, que leur nom suffit à faire trembler les carcasses fatiguées et à réveiller des fournaises bétonnées depuis des lustres. Il y a de ces objets entiers, achevés, que les sens reconnaissent comme étant des leurs, subitement, devant un détail. A nu, c'est catatonie, suspension du pouls, décoloration de l'iris, Soleil de minuit et ribambelle de toutims en goguette.

J'en bouillonne encore.


..télépopmusik - don't look back

00:54 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (2)

02.03.2005

( La Crise De Nerfs Du Démineur )

- let the attack begin -

You bombing bastards !!

Mais qu'est-ce que je vais foutre à sanibroyer 7h30 de ma vie à me faire condescendre par des personnes, supposées manager (gnnnnîîîî) mes collègues d'infortune, à sentir la pulpe de mes vingt ongles s'arracher au moindre son de leurs voix aigues, insupportables, modulées comme une standardiste sous ecsta et la barre des 60, à forcer à vendre des machins innommables (et pourtant ils l'ont fait) à des couched brain potatoes qui se complaisent malgré eux, comme des milliers de Sammy Jankis, à se pourrir l'hypothalamus devant leurs réclames long format?! Mais qu'est-ce que je vais foutre là-bas??!!

Samedi 12, vers huit heurts, je vais avoir besoin de deux-trois antidépresseurs et d'un gros bisou. Putain mais il y a des jours où ce ne sont pas ces jours-là qui mériteraient qu'on leur casse la gueule, c'est le Temps itself, suivi du Langage.

Dimanche 13, vers quatorze heurs, je vais avoir besoin de dolipranes.

12:20 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (3)

31.01.2005

( Spection )

- tout préfixe est inutile -

Les pas s'enchaînent sans broncher

On a pris nos jambes à découdre sous des ponts en fuite sous la terre, persuadés qu'on ne pourrait rien faire de mieux à cet instant. On aurait pu faire mieux. Devenir meilleur en faisant une autre chose, celle que l'on s'est si justement, si joliment cachée, coudes tremblants en panique extrême, noyés sous les pétales de centaines de pensées.

C'était notre faiblesse, de répéter malgré soi cette faute pourtant pardonnable, pourtant compréhensible.

Pourtant..

Ca vous a échappé. L'inconscient ne laisse les marques de ses violences que bien plus tard tandis que ses effets, sur la voûte fragile des tendres mandarines, avancent masqués et cinglants, défrichant les anciens chemins volontairement laissés à l'abandon et dissipant les brumes intentionnelles et les averses soudaines.

Ca vous a échappé. Mais je n'ai pas voulu ça, je ne connaissais pas encore la personne en face de mon reflet. Ses réactions se firent à coeur et nerf brûlants. Nous étions jeunes et vivants. Nous marchions aversés, nos pieds nus sur le macadam, mais les paumes jointes étaient sèches et tièdes et nous nous souriions. Voilà comment fut l'important. Le reste..

..le reste peuple mes seuls souvenirs.

Avec moi nous nous éteindrons.

00:25 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

26.01.2005

( Trop Tôt )

- synchronisation des monstres -
medium_trop_tot.jpg

Je t'ai revue, comme dans un flashback onsensé où l'on sent ses propres os se liquéfier, où le corps n'est plus supporté que par les muscles, les nerfs et la fièvre. Lui se tenait à tes côtés, vous regardiez le bac rempli de livres usagés. Mes pas avaient choisi ce chemin par pure nécessité, les traîtres, pour me poser là, à portée de nos regards, tous accusateurs et accusés.

Panique et tétanie. Je reviens dix ans en arrière. Bégaiement et implosion cardiaque.

Après deux banalités, lui affable, toi glaciale, je lançai un "adieu". Il était trop tôt d'une poignée d'années.


..lady and bird - the morning after

23:59 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)