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18.03.2013

( Polygone Sans Face )

Alors qu'un désintérêt croissant me prolongeait dans l'attente, dans l'impatience peuplée de non-sens, de rien, de dénuement aspergé sur toute chose, je me rendis compte qu'il était inutile de lutter et, qu'en plus des apparences, j'étais devenu futile, superflu, sans même être encombrant, car là où j'étais, personne ne souhaitait ni ne pouvait envisager de vouloir y être ou m'y rejoindre.

C'est alors que commença le Grand Flou. Je me retrouvais alors dans la vision périphérique de quiconque s'approchait, où qu'il regardât. Hors d'atteinte du regard bien que soupçonné. Translucide et à peine cru. Ils étaient là; j'étais hors-monde.

15.03.2013

( À Nouveau )

Du fond du néant
le doute
ressuscité par le souvenir
des sentiments ressurgissent
crus enfouis
éteints
pourquoi ce revirement
aussi improbable qu'étonnant
et pas si désagréable que ça
mais c'est pas le moment
pas le moment
pas maintenant
alors que le calme ensoleillé
pointait son museau hors du gouffre
et de la peine
pourquoi le passé revient-il
maintenant si tentant
si doux
si radieux

( Un )

poil
apr
ès
l'
a
au
tre

jolie loop
and so on and so on

épiiii-leuh
épiiii-leuh

et ensuite ?

Albion !

Pauvre fuck y est
bof
amertume, tu déclares ?
ouais, grave
car je me demande aussi comment
à ce point
put-ce merdé
alors qu'on avait

pour nous
toutes les couleurs
toutes les éclats de lumière
toutes les illuminations de nos imaginaires partagés

comment
a-t-on pu autant
se vomir à la gueule
s'étendre des siècles et des siècles
de linge sale pas en famille mais entre nous

pourquoi autant ?
pourquoi aussi lâchement ?
pourquoi aussi aveuglément ?

non, ce n'est pas qu'on ne s'est pas compris
c'est juste quon ne s'est pas capté à nos heures d'émissions
et nous n'étions pas estivaux

et ça
a bien
soufflé
notrre
résistance

je serai dans les parages
"à plus tard"
t'ai-je dit
au premier larguage
au jeudi fucking noir
deux larguages, j'ai
des félicitations qui
presque ce tordent
de rire
dans le néant
tu imagines ?

Tu ne liras plus jamais cela ?

"à plus tard"
et pourtant.
Tu es où ?
Je te pense
que tu es
sortie de toute
sphère physique
mais tu es toujours là.

Tiens, en fait, non
tu es loin
éludant
évanousissant
et "wtf c'est bon j'ai donné, au suivant."


On retrouve un schéma dans ces relations
non ?
si.

13.03.2013

( Si Que . )

Si
que
.

Blanc
comme l'oubli
comme les cheveux d'hier
et d'avant-hiver

Entré
par la bande
par la distance que nous avons
loin

Ouvert
sans fioritures
sans fourchette ni couteau
à l'envers

De l'envers
l'évidence
l'aspect que nous offrons
et avalons

Ce chemin
accablé de verdure et de calme
sous un ponton
et la profondeur.

28.11.2012

( A Hole In Your Arm )

There's a hole in your arm
just want you to taste
the end

Around your ankles
your shut yourself down

Already asleep
from me
from day
from what may have not happened
the untorn and retorn
turning into a torch
returning from the living
from arms
that were too long to embrace you

27.11.2012

( Amer Béton )

Je ne vois plus le ciel derrière les nuages

( Un Jour )

Un jour, je décanterai.
Pour l'instant, je déchante.

( Halley En Septentrion )

Ton sourire et tes étendues
qui sommeillaient autour de moi
calme olympien avant la Fin
me souvenant maintenant
de ton rire
souvenir, réalité
puis souvenir à nouveau
j'éparpille l'intérieur de mes yeux
les lumières perçues et révées éveillées
tout le Soleil sur ma peau
contre mon cœur
et bien plus en cœur
en adoration goulue
perdu au loin dans sa révolution
autour du vide
bercée par tant de sévères carnassiers
remugles rebouteux
et sirènes avides
des morceaux de toi
des monceaux de nous
de la confiture pour les cochons
des inventions avortées
célébration de l'impie et du trivial
ma main dans ma gueule
toute ma main
je la mords
je la croque et la mange
et le bras avec
et ses veines et ses artères
tout ce sang me remplira bien les yeux
de cette chialeur tintinabulée
avec d'autres rêves
de béton noir sur tous les paysages
au Ciel comme au Sol
un bel abat-jour que voici
admirez messieurs-dames
l'exaltante envolée
pitoyable abîme
de ses petits ventricules aveugles
de son diaphragme secoué de spasmes
de l'anthracite et du rouge sombre
à tous les étages
à tous les rayons
sans raison ni façon
à califourchon dans le vide
on se croirait fondre en lames
et tissus découpés
aplatis et couverts de ses propres gravats
atrophié et rageur
d'avoir lui aussi baissé sa garde
sa dernière garde
l'ultime rempart des imbéciles
qui se reconnaissent en d'autres
apercevant
ici et là
de douloureuses cicatrices

sa garde
jamais
elle doit rester invincible et imperturbable
verrouille et bouffe la clé
mâchonne à t'en défoncer les dents
à te poignarder les gencives de tes chicots
à t'en fendre le crâne

et ensuite
une fois bien digéré
tais ce sourire
taris ce regard
deviens oiseau de proie
le sommet de la chaîne sentimentale
et détruis-les tous
l'une après l'autre
sans prétention
sans exception
juste

parce que c'est possible

car pourquoi pas
hein
pourquoi pas
c'est laid
c'est mal
tu es béant
ouvert comme une plaie gigantesque
cisaillé par les anneaux de Saturne
recouds-toi
avec les cendres de ces unes et de ces autres
ils ne diront rien
ils sont tous aussi muets que tes tombes

va
meurs
et deviens.

12.11.2012

( Aux Entournures )

Les couleurs et le vide s'entremêlent
on se croirait revenu
alors qu'on est encore bien loin
les pieds dans la cendre
les mains qui bâillent aux corneilles
sourd et affamé
on dirait l'azur
point bleu dans l'obscurité
renversement des envies
le passage
la pâmoison
la catalepsie qui nous mange les doigts et les joues
tu n'es pas là
tu nous as oubliés
à un point tel que des fanons peuplent
nos artères exsangues
et nos hurlements.

15.03.2009

( Linceul )

- Bleu -

Pétrole.

..zombie zombie - what's happening in the city?

01:38 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bleu, pétrole, alain, bashung

23.02.2008

( Any Comment? )

De l'une à l'autre
tangue la cadence
vers le néant
de subtiles passes
sansun mot
il faudra qu'un jour

qu'un jour..

il faudra bien

ce jour
est déjà arrivé
je ne savais pas
que tu aimais déjà
peut-être un peu de désir
tout ça

est beaucoup
pas encore trop

on se tient à la rembarde de sécurité
j'avais de la réserve
tu parles
la sensibilité d'un gamin de cinq ans
devant
j'ai jamais de frisson à cette heure-ci
tu dis "Mégateuf"
occupée tu restais
irai-je plus loin ?

irai-je plus loin ?

 

irai-je plus loin ?

 

me rejoindras-tu aussi loin ?

 

me rejoindras-tu ?

 

 

me rejoindras-tu ?

..the velvet underground - venus in furs

06:20 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)