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08.01.2006

( Dans des alvéoles sans fond )

- tiré d'ici -

Les ivoires virent au gris
indigeste
sans frontière
sans visière
pas même une petite limite
à appliquer les jours de grand vent

Les ivoires virent au gris

On en a déjà vu
se pendre les pieds dans le filet
s'effondrer en sang
suant saveurs et volonté bonne
par tous les pores
dans tous les ports
où qu'ils soient
où qu'ils aillent

On en a déjà vu
s'enflammer en embrassades
le corps diplomatique en révolution
tout contre sa meilleure amante
étouffant de saturnisme
étouffé de plutonisme
soudain et extrême


Pluton


Pluton


Ma vie ma mort
dans les veines des jeunes enfants tu murmures
des idées indélicates et infidèles
des histoires sans nom de quelque anonyme sans devenir ni passé

sans


Pluton


Au centre de ma mémoire
de mon suc éternellement agonisant


Pluton


Les yeux dans mes yeux te regardent et me retrouvent
face-à-face avec le néant et le chaos aveugle
deux trous noirs s'entre-dévorant


Pluton


Oh my love I fall again
I rise
I rise
Anti-sun in nowhere


Que je crie mon dernier souffle dans tes mèches
l'horizon gris marqué de ton nom
mon amour de Pluton.


..sia - breathe me

23:55 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

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