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09.08.2004

( Jus d'Orage )

Début de la troisième semaine de taf après deux de vacances. Ca donne presque envie de chômer ou de tout plaquer pour se fondre parmi les hauts-reliefs usés des vieux temples de Thaïlande.


Il a plu, avant-hier. Une pluie timide et anorexique qui a agonisé en même temps que le jour, et aujourd'hui je l'espère plus que jamais. Elle me manque, comme une âmie qui promet maintes fois de venir me rejoindre pour un week-end hors monde, mais contre-attaquée par un truc rassi de dernière minute. D'ailleurs qu'est-ce qu'il était bon, cet orage hardcore qui bondissait de nuage en nuage sur ses ponts de plasma!

Où vont tes pensées, pour négliger ta colère aussi facilement? C'est le bon moment, tu sais, il fait trop chaud et trop lourd pour mon mètre quatre-vingt treize, et toi tu te soucies d'un truc aérien, planant loin au-dessus de nos interrogations connes.. Laisse-toi aller.. Viens dans mes bras et explose.. Mais si. Tu peux, tu sais? La douleur n'est plus rien pendant un petit pétage de plomb nocturne, et on aime ça, en bas.

On devrait investir dans un énorme climatiseur d'un kilomètre cube alimenté à l'énergie solaire, bordel. Ca ferait du bien à tout le monde, Terre compris. Peut-être même qu'un truc dans le genre, mais long de dix kilomètres et une largeur dix fois inférieure, histoire de ne pas avoir un appel d'air monstrueux. Un climatiseur n'est pas un aspirateur de cent térawatts. Bref.

J'ai chaud, très, ça commence à rissoler sévère dans le pot de confiture. Je fais me *brumiser* la bouche et tout le système digestif avec un classique mais classieux coquetèle (sic) mug+banania+cruesli+lait glacé. Faut dire qu'avec un frigo overclocké comme un congélateur fatigué, je refroidit mon coin cuisine d'un degré à chaque ouverture. Bon, j'ai chaud et j'ai faim, chouette.

[vingt minutes plus tard..]
Je me suis rendu compte à 18h25 que mon porteflouze se la jouait asthmatique en manque de solupred et de bécotide, d'où l'improvisation urgente d'un blitzcommando à La Poste. Vive l'air climatisé! Le Soleil s'énerve un peu plus tandis que le ciel étend ses bras crasseux et dépressifs à l'Ouest. Et j'ai toujours chaud-faim-soif.

conçu en écoutant la fin de cLOUDDEAD - cLOUDEAD et le début de TV On The Radio- Desperate Youth, Blood Thirsty Babes.

08:40 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

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