24.08.2004
( Presque )
Des aveux à jamais
pour les rires à venir
sans pêcher ni penser
aux arbres à mourir
Des aveux à jamais
au nom des souvenirs
étreints ou fatigués
lorsque j'ai cru partir
Ta langue de plomb
et tes caresses ardentes
on aurait dit l'Enfer
plutôt sa salle d'attente
moi et ma solitude
faisant l'amour
à l'égoïsme des jours amers
Ton envie bien gardée
s'est déchaînée dans ma poitrine
a brisé tous les mouroirs
où je croyais finir, un jour passé
Une attention en baisse
le cours de l'individualisme en hausse
me libère dans ma chute des tes bras trop aimants
Berné, des morceaux de verre dans les yeux
et les ongles mous liquides,
ta maison en ruine jusqu'aux cloportes,
j'ai poussé un adieu hors la vie
et détruit l'entrée
la mort dans la moëlle
oreilles hurlantes, gorge sifflante.
Puis j'ai retrouvé mon berceau
mes chaudes couvertures,
mon ours en peluche
quelques repères immuables et fragiles
des sources de lumière douce
pour tenter d'oublier tout ça
ne plus te revoir
ne plus te croiser
éviter ton existence
et celles qui me la rappelleraient.
ça a presque marché.
08:40 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (0)
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