18.03.2005
( Cènes De Ménage - bis )
A force de lanciner, d'apather les étourneaux en folles farandoles, de parler à la nuit, de vouloir inscrire sur les murs des kilomètres d'insultes à la face du monde, on vient forcément par se mettre à glisser sur le sol rectiligne et rêche des si belles ornementations poussiéreuses de notre ô combien grande syphillisation, de vouloir y planter un transgalactique marteau-piqueur chauffé à blanc et de perpétrer un viol haineux. Si tu savais combien je te hais, objet tentaculaire, contagieux et pestiféré, si tu savais.. J'assisterai dans un calme désespoir à la fin de ta méprisable existence. Puisses-tu t'apercevoir trop tard que tu te ronges les entrailles depuis ta naissance, tes plaies purulentes te vidant doucement de tes dernières lueurs.
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