21.03.2005
( Craquement De Plancher )
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Je souffle sur ta peau des relents d'histoires mortes, je détruis les rêves en cloque de cauchemars éveillés, la nuit hurle au meurtre quand j'attend un miracle qui ne viendra jamais, les sens en sourdine je soustrais les heures au jour qu'il me reste.
..dr auratheft - bam bam mix
23:00 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Et moi je soustrais les nuits aux jours qu'il me reste.
Tout autour : un champ déluré désertique, empli de décombres et de (censuré) faisant étalage, l'instinct de la monstration surexposition bavarde, le "approuve-moi, approuve-moi, regarde-moi, moi je", la recherche de l'approbation, perpétuelle, la sournoise et calculée volonté de plaire cachée sous les fausses ingénuités, les crâneries adolescentes, les étalages effrayant d'intimité d'éberluées pétasses (rappelez-vous quand vous serez vedette, de ne pas vous entourer de bavards et bavardes neuneus, ça fout la honte quand même)...
Tout cela développe l'instinct de fuite.
Rappelez-moi de ne pas vomir, rappelez-moi de m'accrocher. Ou de bâtir d'autres sphères bien assises dans le réel, et non dans leurs fantasmes. Je viens de vomir mes tripes.
C'était la minute du jour.
Il fait toujours bon chez vous.
Écrit par : un savon | 22.03.2005
Merci à vous. Chez vous c'est pas mal non plus.
Écrit par : .K. | 31.03.2005
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