08.11.2005
( Nuit Prolongée )
- pour quelques heures de plus -
Il me manque les liens du sang
 libérés d'eux trop, j'erre depuis dans ma dimension perpendiculaire
 je croise des regards tiédasses, je voudrais faire pousser un iris sur leur épaule
 sentir le bref souffle de leur passage pendants des minutes
 à chercher dans toutes les directions à la fois, on nepeut plus savoir où donner de la tête
 regards, écoute, appréhension de l'autre
 perdu
 entre mes quatre planches de mon monde en BD
je ne vois plus vraiment ce que je pourrais faire ici
 la réalité n'est qu'un mot dont je fume les lettres
 allumées à même une plaque chauffante
tombé dans des bras qui ne furent que ronces embroussaillées
la distance est définitivement trop grande pour les frôlements
prendre la tangente
 comme tout psychiquement divergent qui se respecte
 suivi comme d'hab par tous mes anges aux yeux noirs
la tangente
enfouir sa fuite sous des monceaux de bêtise et de supercheries
 ça me botte bien
 mettre les doigts dans la prise
 et disparaîtredans un écran de fumée factice
 comme dans une bonne vieille série B
un bain de ciment frais et tiède
 obstruer les écoutilles
 remplir les balasts
 et laisser jouer la gravité
 sous des faux airs d'autosatisfaction
sous des faux airs
sous des faux
 étincelantes au clair de Pluton.
..dEUS - pocket revolution
13:43 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (0)
 
 


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