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09.03.2011

( Eclectik, C. W. Stoneking, Pilosité )

J'étais en train d'écouter la fin d'une émission tout à fait intéressante de France Inter, l'Eclectik du 26 décembre 2010 consacrée à Alain Cavalier, et était venu le moment de l'épilogue fameux, la Minute de Solitude de cet invité.

Après les aurevoirs, toujours enregistrés en live, il y eut le troisième et dernier interlude musical. Nous avions déjà eu droit à un joli Dalida des 60s, Pour Les Enfants du Pyrée, puis à une chanson d'Alain Bashung, J'ai Rêvé Que Je Te Reveux, et voilà que le responsable de la programmation musicale me lance un frisson, d'un de ceux qui rampent, approchant furtivement, te glissant la larme sous la gorge et t'électrisant les poils des bras, qui explosent en plein solo de trompette.

Il y en a de la belle, de trompette, dans cette chanson de Christopher William Stoneking, Brave Son of America, du blues d'à l'origine, des rythmiques ensoleillées encore humides d'une sévère et sombre averse. Je me suis étonné du timbre de sa voix : "Mais quel est ce vieux routard du blues qu'on vient de redécouvrir et d'exhumer ?", alors qu'il s'agit là des cordes vocales d'un australien de 35 balais. Pour voir ce monsieur en plein exercice live, c'est par là.

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