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28.05.2011

( Ninja Tune: Solid Steel In Paris, 27 May 2011 )

Final round! J'ai loupé la première partie, Emika. Je suis arrivé pendant le changement d'orchestre, ainsi est arrivé Dels. Et quelle claquouille ! On sent le mélodieux passer au second plan (juste le second, pas plus loin, heureusement pour lui) et le hip hop s'imposer en plein. Le flow puissant avec la mélodie en renfort = flawless victory. Quelques problèmes de balance sur les voix et instruments toutefois. Le son restitué est prodigieux : mon jeans n'a jamais vibré comme ça (encore moins mes poils de bras).

Attention aux décibels : prévoir des bouchons. Ce soir, ils étaient offerts au vestiaire (sans obligation d'achat), donc n'hésitez pas à vous renseigner.

The Bug : on se serait bien passé du MC. Pour les familiers des lives drum'n bass à la radio, vous connaissez le massacre potentiel. Chut, steuplé, avec tes "Bonjour Pawiss!". Déja, il est pas bonjour, il est bonsoir. Et si tu t'étais un peu renseigné, tu te serais pas fait chier en gueulant un "Hey Pawiiiss!" de bon aloi, bordel. Osef de comprendre, on veut juste de la fureur musicale, comme partout dans le monde. Does It Offend You, Yeah? nous avaient kidnappés avec ça, alors pourquoi s'emmerder ? "Hey <insert your local tour town her>! _o/" et zou, the tour is joued =) Bref, The Bug en live, faudrait pas abuser ni sur le dub, ni sur le reggae (parce que c'est chiant) et switcher direct sur du dubstep malsain ou une session à la Solid Steel.

Dels : parfait. Un poil court mais quand même 45' mini de live pur sauce. Bordel, je kiffe ce mec. Je kiffe les deux nanas aux clav et le batteur qui avait l'air à la bourre mais OUUUH, BAM, je te claque ma rythmique just in time, je te répoplonduque ni vu, ni connu, et ainsi donc, je suis un boss (certes avec moultes tirages de langue et contorsions visagiales diverses du plus respectable effet). Un putain de batteur, une clav-voix sous estimée par la régie, l'autre clav idem : erreurs assez vite rattrapées (3e morçal quand même).

Puis vient le last. Emika ou Coldcut ? Putain, j'arrive à minuit, trop à la bourre. J'espère que les deux pontes sont pas déjà passés. Deux théories casse-burnes naissent soudainement derrière mes yeux :

 - 1. Le quidam paye 18.80 euros pour d'abord voir Coldcut, énorme caution artistique véhiculant une potentielle playlist de folie, n'ayant pas vraiment de news à leur carnet de route, et, ivre de délice, se laisse mener par le bout du nez à travers le reste de la soirée;

 - 2. Le même quidam paye 18.80 euros pour se manger une montée musicale en puissance pendant les 3-4 premières heures qui climaxera avec un DJ set de Coldcut en fin de soirée, moment attendu de tous, vers 4h du mat. Relou pour les quidams mais jouissif pour les Ninjas.

Beh mine de rien, c'est la réponse 2 qui était à l'oeuvre ce soir. Et putain, quel début de mix ! Du old school, mes enfants, du old school ! Timber by Hexstatic, M.A.R.R.S., etc. ! Bordel, c'était ma soirée. J'ai par contre entendu cet enchaînement facile dans 4-5 podcasts Solid Steel, ouais, OK, mais qu'est-ce que c'était bon de l'entendre comme ça en live. Ah, notez qu'on n'avait qu'un seul mec de Coldcut. Un avec des longs cheveux. Mi-longs. Et en bonne forme.

Puis fin de soirée avec un gars qui a passé du très bon son. Un peu bourracho mais conscient (ouf). Du pur bonheur.

Note pour plus tard : à la Bellevilloise, la CB est acceptée à partir de 15 euros, prévoir donc avec soi un ami mélomane pouvant partagé cette charge encombrante et pécunière, en plus de vous faire sentir moins seul.

Bisous.

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