24.06.2004
( Le calme après la Tempête )
Hier, vers 21h.
Après quelques heures de tempête, j'ai les yeux fleuris de cumulus gris furax. Elle me détend, me fait sourire d'un de ces sourires presque vicieux. Là, le vent est retombé comme une pauvre bise de Corrèze, le Soleil se la joue star invisble sous les spots d'une salle enfumée, ou bienénorme vaisseau spatial scrutant de ses spots térawattés les rues et les toits, à la recherche d'un humain de trop. Tiens, j'ai une idée de film. On commence par.. Nnnnaaaannn, je le garde pour moi, celui-là. Avec les autres, hop!
Je coupe là (oui, ----------> là) tout délire textuel pour enchaîner sur (et dé-chaîner - hoho) un texte du 8.VI.04. Enjoy.
La ville retient sa respiration sous la vague de plomb bouillant, sombrant peu à peu dans un coma vaporeux.
Je regarde la cage d'escalier du dernier pallier. Tout au fond, il n'y a pas de lumière.Je suis curieux de connaîte le nombre d'étages.. Une marche dimanche, une autre hier soir.. Encore une ce soir.
Je n'existe pas. Mes couleurs se délavent. Toutes les nuits je vois des couchers de soleils noirs sur des océans d'encre de Chine à travers un aquarium grand comme le monde. Et je pleure du sang.
Dialogue à un. Un point sur le i. Le dictionnaire est vide.
Un huit ou l'infini?
Hurlements dans la pénombre.
Pleure pas.. pleure pas..
Pleure.. pleure..
Jupiter n'est plus borgne.
Sous la mer, le Soleil brille sous mes pieds, et les Baleines Blanches s'exilent sur Saturne.
Le train de 00h00 est passé à 23h49 et ne s'arrêtera plus.
Laissons aux autres le soin de parler pour nous, puisqu'ils en ont le talent et l'envie.Laissons-les faire, si ça les amuse autant. S'il n'y a plus que ça pour les enivrer, pour qu'ils se sentent dans la peau d'un homme nouveau.. Les pauvres, les pauvres! Si peu de considération pour leurs semblables! Après tout ce qu'on a dû faire pour eux..
Mes yeux se ferment tandis qu'une douce mélodie s'effiloche à mes oreilles.
Brûlons-nous, ils resteront calmes.
Merci de ne pas vous approchez du bord avant mon signal.
Sombrez.
16:50 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (0)
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