29.06.2004
( Everything in its right place )
Tout s'inventorie, se classe, se catégorise pour être sûr de mettre un mot, une appellationsur chaque objet, concept, animal, végétal.. Puis on en extrait le "meilleur" pour en faire ces compilations, ce qu'il faut avoir vu, lu, écouté, vécu. Des "Must-have" énormes, des tétracompils à prix sacrifiés pour expérience musicale ou cinématographique condamnée. C'est beau comme c'est terrifiant.
Uniformisation des goûts, des couleurs, des natures et des individus, des modèles de pensée et donc de créativité. L'originalité même se standardise, alors quelle est la solution? Rester soi-même.Mais comment le rester lorsqu'on est conditionné dès la naissance, protocoliséede fort belle manière par la respiration dite "du petiit chien", par les examens médicaux, les "références" si belles et intouchables de l'éducation post-natale? Tout est définitivement bouclé. Le prix au kilo de l'existence est déjà fixée par la moyenne de ceux des parents, alors "merci de ne pas vivre votre vie comme vous en avez envie"! Et si quelqu'un par malheur, sort le nez de sa pitance matinale "Cervo 2000", nul besoin de l'écarter du troupeau, ce trublion le fera très bien tout seul.
Cataloguez, inventoriez, n'oubliez rien de peur qu'on ne vous oublie.
08:50 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)
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