14.12.2004
( Blanc )
- plus blanc que blanc -
Des traits face au vent
des dérèglements dans les courbes
avant de rebrousser chemin
et admettre l'Indivisible
le Sournois Obligatoire
entre nos phalanges éclatantes
de si peu d'ivresse
et d'irrégulière attente
Des traits à contre-courant
tandis que nous nous laissions
emportés par le silence
la foule et les meubles
des meubles, ici
on aurait tout vu
les couches de glace à peine éclose
sur les lèvres des rêveuses en rage
ça oui
sans problème
mais l'absence se fait sentir
elle pompe chaque veine de mes poumons
et m'abonne au Demi-Royaume
des éclairés autoproclamés
Exsangue
ha, la sangsue
je me manque
je ne me retrouve pas
de minuscules morceaux
par-ci par-là
de grands espaces vides
à peupler
tout ce blanc
où que l'on regarde
tout ce blanc..
00:45 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Bonjour, vous.
Écrit par : p | 14.12.2004
Cela faisait longtemps qu'on ne vous avait lu autrement qu'en pointillés.. La reconstruction s'est bien passée?
Écrit par : .KaluK. | 14.12.2004
je viens de passer la nuit avec mon ami, à lui réinstaller toutes ses fonctions (c'est grossier de parler ainsi d'un fidèle, quoique son dernier tour aurait été plus drôle en fiction). Je m'étale sur plusieurs fronts, ne peux donc qu'être en pointillés avant de lier tout cela. Vous m'avez manqué.
Écrit par : p. | 14.12.2004
Ravi que votre Familier ait repris vie, ne joue pas les nécromanciens qui veut, surtout par ce froid. Pour pallier au manque veuillez vous redigérer vers la dissection Lecture, quelques ouvrages nous parviennent encore, ainsi que, pour les moeurs, une poignée de portées musicales à l'affût..
Écrit par : .welKome bacK. | 14.12.2004
pour amant je prendrai la musique. La machine reste pratique mais plante.
couvrez bien votre gorge.
Écrit par : hum. | 14.12.2004
Joli choix, peu de choses valent une délicieuse excitation musicale. Pour votre rouage, il faudra lui remettre les idées en place..
Écrit par : .K^K. | 14.12.2004
En effet. J'ai toujours un frisson dans le dos lorsque je croise ces thématiques symboliques qui me hantent moi même. Ce matin encore, je me disais que je devais reprendre encore cette foutue neige, ce blanc de merde qui m'assassine le cerveau (c'est une image qui n'a rien à voir avec la dope, je fume même pas, j'ai peur que ça me rende normale).
Je cours chez mon dealer de sons. Je me suis aussi auto-enfermée. Je ne PEUX PLUS.
Écrit par : Marie-Cécile | 17.02.2005
Il est de ces heures qui nous forcent à nous enfermer, sous peine d'hurler à la face des badauds qui, aussitôt, badent.. Elles nous attendent en tapant du pied, comme la raclée attendait depuis trop longtemps.
Blanc. Aveuglant. Assourdissant.
Tout va mieux ensuite, mais bien tard.
Écrit par : .K.K. | 23.02.2005
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