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23.06.2015

( Descente Post-Hellfest )

Que reste-t-il de nos amours, de Charles Trénet, en tête, direction le lavomatic. Les larmes viennent, aussi fortes que lors de la montée dans le TGV qui me ramenait à Paris. La fatigue, sans aucun doute. Le mindfuck est complet.

L'année dernière, j'étais un peu nostalgique et le souvenir de tous les excellents moments vécus me réjouissait. Là, je prépare mon barda de linge salle et c'est tout le week-end qui revient me frapper la rétine à la vue de chaque T-shirt, chaque short, chaque paire de chaussettes, même.

T'as beau croire être blindé, être un grand garçon, poilu depuis plus longtemps que tu n'as été imberbe, il n'y a pas d'échappatoire. Les amis, oui, mais les amis bossent tandis que tes vacances continuent et ta solitude aussi soudaine qu'attendue - mais pas redoutée - déboule sur le coin de ton existence sans crier "Tuuu vaaas preeendre cheeeEEEEER MOUAHAHAHA"

Et vlan.

Voir un ami et fondre en larmes une bonne fois pour toutes pour saluer cette édition exceptionnelle du Hellfest et tourner la page serait une solution mais c'est bien trop rude pour le moment.

Le Temps et la distraction, alors. Et de la zik électronique non mélancolique (je vous montre du DOIGT, Bibio, Boards of Canada) ou du hip hop old school.. On trouvera bien. En attendant, j'ai du linge qui pue à laver, tout comme mes yeux.

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