29.10.2004
( Which OS Am I ? )
13:20 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)
28.10.2004
( RadiolendelL )
.Radio_OlendelL.
Deux nouveaux venus sur RadiolendelL, l'un de Boards Of Canada, du sublime album Geogaddi, parcouru de courts morceaux à la beauté non terrestre, l'autre de Télépopmusik, situé à la fin de Love Can Damage Your Health sur l'album Genetic World, qui me transforme en terrain d'essai pour frissons expérimentaux.. Just Breathe.
>T r a c k l i s t
00. 20th Century Fox
01. Blade Runner - Tears
02. Clint Mansell - Requiem For A Dream - Summer Overture
03. Noir Désir - Là-bas
04. Radiohead - You Never Wash Up After Yourself
05. Télépopmusik - Love Can Damage Your Health (lab 1
06. Chet Baker - My Funny Valentine
07. Boards Of Canada - A is to B as B is to C
08. Björk - Stigdu Mig
09. Trent Reznor Video Drones
10. Clint Mansell - Requiem For A Dream - Winter Overture
11. Aphex Twin - Bit 4
12:20 Publié dans Betweenears | Lien permanent | Commentaires (0)
( Trahison Et Emerveille )
Ronge ton coeur au creux de mon oreille
Jolies choses du chaud de ta bouche
lancées au loin
attrape, bon chien,
en pleine face des souvenirs
Détricote tes longs doigts diaphanes et impies à la lumière des bougies,
ce soir c'est l'Idéal en robe de chambre
qui va exécuter sans pâlir
sa raison de vivre
et rendre sa voix
à la victime d'à côté
Apporte-moi un peu de rose déshydratée
de pieds et poings liés
c'est pour le cynisme et l'ambiance
unique
qu'il crée
Trahison et émerveille
Deux menottes
séparées par une longue chaîne amnésique
Des mots
pas seulement des mots
Des images futiles, d'or et navrantes
de routine soudaine
et de maladresse.
08:50 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (0)
27.10.2004
( Nos Heures Fantômes )
Elles descendent du bus à recule-poil. A chaque pas, elles observent les rumeurs rampantes sur le sol, dessinant d'étranges lettres trop familières. C'est la fin de minuit. Après le douzième cou, un treizième tombe à son tour, rebondissant platement à côté de sa tête, sur les gravillons humides. Inrebroussables, ils continuent leurs pas de trois vers la porte ouverte du phare. Un vieil air traîne entre leurs jambes, regarde et interroge silencieusement, puis repart vers la maison à la fenêtre ouverte. Les chauve-souris jouent au criquet, les criquet insomniaques et paniqués s'envolent dans le noir à la poursuite des poissons des sables. Les heures rentrent alors, une à une, par pas de trois, par la porte du phare, s'installent, maintiennent la lampe éteinte. Une heure sonne.
13:35 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (1)
( Poison #3 )
Poison, ô doux poison, comme tu me plaîs!
08:50 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (2)
26.10.2004
( Poison #2 )
Des semblants de sourires dans les serrures des immeubles abandonnés, des envies de salir les volontaires acharnés en lutte contre l'aurore et le crépuscule, et la rage toujours au fond me tenaille, crispe ses serres d'acier sur mes tempes moites pour me faire abandonner. Jamais je ne plierai. Jamais. J'ai d'autres vies à vivre. D'autres regards à croiser. D'autres mains à frôler. Et des envies qui me rongent de l'extérieur. Il y a d'autres partitions sur lesquelles pleurer. Et changer d'ailes.
17:00 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (6)
( Premier Poison )
De retour entre tes mains,
Je reprendrai soif.
16:00 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (2)
( Les Chansons Mortes )
Un mot après l'autre
ainsi s'enchaînaient
les Chansons Mortes
leurs reflets de laiton
brillaient dans le brouillard
à la fin de l'après-midi
on les entendait
portées par la marée
à bout de vague
à bout de souffle
en passant par le phare
jusqu'aux premières maisons
jusqu'à ma fenêtre ouverte
elles restaient comme ça
seules ou en petits groupes
à glisser entre les bougeoirs éteints
les vêtements sur le sol et le lit
à faire trembler les piles de disques
et de cassettes en passant à côté
l'air de rien
Un mot après l'autre
ainsi se chantaient
les Chansons Mortes
des soupirs profonds
retentissant de longues minutes
en vagues tremblements de gorge
et des choeurs angéliques
à la mélancolie intense
et aux regrets assassins
qui font tomber en labeaux vengeurs
lois, cultes, toute entrave
pour rapprocher les amants, les rêveurs
avec force ou en murmures
la solitude se faisait alors mourante
les séparations s'effaçaient doucement
et des mains se joignaient
comme autant de ponts jetés
sur les gouffrees du passé
du présent et du futur
l'air de rien
Nos instants précieux
restent pour toujours inscrits
dans les immenses recueils
des Chansons Mortes
elles sont nous
au-delà de l'Oubli.
Ecrit en écoutant Portishead - To Kill A Dead Man
09:05 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (4)