Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15.11.2005

( Trippin' Sniffin' )

Vous reprendrez bien un peu de sarin?

12:18 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

09.11.2005

( . )

Rien n'arrivera plus. Le Temps est mort.

15:54 Publié dans Poisons | Lien permanent | Commentaires (0)

( Les Joies Des Chatouilles )

J'ai plus envie. J'ai les mâchoires en béton et le dos trépané.

( Les Joies Du Service Minimum )

Aucune assistance respiratoire ne sera fournie cette semaine.

L'oxygène est en berne.

( Araigne )

..non.

Je renonce à me chercher.
Je suis là, c'est le principal.
Les cordes de lui ligotant et emberlificotées dans ma chambre de pensionnaire
ça serait plutôt moi.
Je sais à quoi ne pas m'en tenir.
tout est possible derrière l'épiderme
autolyse et paralysie
lectures intimes et fractures ouvertes
les traits les points les pixels sont illusoires
nos grammaires personnelles nous paraissent illimitées
mais il nous reste tant de choses à défaire
à déconstruire à rassurer
bah oui on parle surtout d'humains dans c'coin
hein, toi le post-humain qui t'ignore
non, pas toi qui aimerait l'être
bref on parle parle parle parle parle
écoute chaotique
échange merdique

bon

je deviens chiant.

( Ecarlate Suintance )

- purple rain -

Tous les pores du corps en sang
pleurésie, phtisie et jus de pomme
des fois qu'on aurait un invité surprise
blasé, en plus, l'invité
on avait dit "Les blases, au porte-mental!"
ça nous fait un joyeux bordel, non?
un tas d'enveloppes corporelles vides sur un lit ou un canapé
tous les pores du corps en sang
oui mais non j'ai piscine là
ça fera un joyeux bordel, oui.

( I Need A Railgun )

- un qlineks ? -

Merde, ma cure de magnésium
j'ai foiré, je sais pas
c'est à prendre deux par deux normalement
et la gélule qui reste me donne de belles idées
hop, en poudre dans la cavité nasale
on renifle un peu
on sèche ses larmes d'un baillement
détendu, relax
malade
begging for a break.

10:38 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

08.11.2005

( Beautiful Wooded Landscape )

Tu tiens de qui, toi, avec ces échardes dans les yeux?

13:44 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

( Nuit Prolongée )

- pour quelques heures de plus -

Il me manque les liens du sang
libérés d'eux trop, j'erre depuis dans ma dimension perpendiculaire
je croise des regards tiédasses, je voudrais faire pousser un iris sur leur épaule
sentir le bref souffle de leur passage pendants des minutes
à chercher dans toutes les directions à la fois, on nepeut plus savoir où donner de la tête
regards, écoute, appréhension de l'autre
perdu
entre mes quatre planches de mon monde en BD

je ne vois plus vraiment ce que je pourrais faire ici
la réalité n'est qu'un mot dont je fume les lettres
allumées à même une plaque chauffante

tombé dans des bras qui ne furent que ronces embroussaillées

la distance est définitivement trop grande pour les frôlements

prendre la tangente
comme tout psychiquement divergent qui se respecte
suivi comme d'hab par tous mes anges aux yeux noirs

la tangente

enfouir sa fuite sous des monceaux de bêtise et de supercheries
ça me botte bien
mettre les doigts dans la prise
et disparaîtredans un écran de fumée factice
comme dans une bonne vieille série B

un bain de ciment frais et tiède
obstruer les écoutilles
remplir les balasts
et laisser jouer la gravité
sous des faux airs d'autosatisfaction

sous des faux airs

sous des faux
étincelantes au clair de Pluton.

..dEUS - pocket revolution

( Flamme + Chair = Aïe )

Otary. Une cloque de dix millimètres sur quatre squatte outrageusememnt le haut de mon fuckfinger droit. Ention et damnafer !!

13:32 Publié dans Damned ! | Lien permanent | Commentaires (0)

( Pwned )

T'as repéré les sagouins
les hirsutes
les malvelus
les éjectés d'avance
de notre monde monoplace?
Tu les as repérés?
Ils zouent autour de notre cockpit
un puits de bites où ils croient tous se faire renflorer
ils zouent blastent matraquent incendient
notre oeuf de complexiglass
sans jamais trouver le moyen d'entrer
vieux tas d'cons
vieux thon de Caah
contrée lointaine où
à la naissance
sont exécutés les rampants dans leur genre

Aaaah notre oeuf!

Si tu savais comme je le polis des yeux
du soir au matin
paupières en grève
voûte spatiale en lente rotation
ça te marque la rétine à vie tu sais
mais oui tu sais
je t'ai croisée ce premier soir
tu faisais déjà la grève
moi je t'ai dit "Je te perds, j'en crève"
et ta peur soudaine
et un peu justifiée quand même
faut dire que bon
hein
donc braif et ta peur soudaine nous a menés
toi devant une grande vodka diabolo framboise
moi devant un chocolat chaud et ta présence enivrante

damn, qu'est-ce que je t'ai absorbée
ces moments-là
de tous mes sens
de tous mes souvenirs
de toute mon âme - tant qu'à faire -

on s'est parlé sans un mot
offert des clopes sans fumer
et longtemps après
on s'est quitté sans se quitter
de toute façon on y serait
on y serait
car on y était

entre quat'zyeux
pendant si si longtemps que mon chocolat était encore brûlant
vodka évaporée, on s'est baille-byé
en ce premier suaire
où le rose se fit carmin profond
noir et violacé

tu sais ça arrive tous les jours

je n'ai pas compris.