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19.08.2013

( Objects May Seem Closer )

Je croyais que jusqu'ici, tout allait mieux. C'était sans compter avec la Bête invisible et rampante qui ouvre là ses derniers crocs sur ma nuque.

03.07.2013

( Bonne Nuit Etc )

Marrant comme je me souviens du court rituel en quatre phrases quand, enfant et jeune ado, j'allais me coucher et que ma mère venait me border. J'avais peur de ne pas être là le lendemain matin. Ces mots scellaient la promesse que j'allais revenir quoi qu'il se passe pendant la nuit. J'avais peur.

( Ployer )

Tu ploies
regardes le vide les yeux dans les yeux
ce vide avec qui tu as appris à vivre
comme avec ce monstre sous ton lit
dans ton armoire
dans ton placard
dans ce coin en haut dans ta chambre
ce vide qui te mate avec un grand sourire
un peu comme le mien
un peu comme le Joker
et t'as pas envie de rigoler face au ravin
comme dans l'arène
une seconde avant le début du combat
une heure avant l'heure estimée du décès
je me souviens d'écrire ceci
ce déjà-vu
mais j'en ai vu d'autres
des violacés et des blets
mais des comme ce vide
non
c'est au-delà de tout
en-deça du niveau de tes semelles surtout
et ça pardonne pas
comme moi
comme moi.

04.06.2013

( Promenade En Forêt En Amoureux )

Grimpe à l'arbre et détends-toi rien ne bouge plus suspends le souffle le vent le silence l'arête aiguë du guetteur apathique ta torpeur désarticulée tes mains froides et sûres que j'aime tant crisper entre mes cuisses transies.

21:24 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (1)

10.04.2013

( Procédons )

Arpenter la rampe
reculer de plusieurs pas
jusqu'à arriver en bas de la pente
se retourner

ouvrir les yeux
se rendre compte
qu'ils sont toujours fermés
qu'il n'y a plus rien à voir
on a éteint le ciel et les étoiles
rideau sur le présent
le Temps a déjà exhalé une dernière fois
les montagnes se sont tues
le vertige a frissonné contre tes flancs
et le vent, fatigué, est rentré chez lui
a clos ses stores
glosant qu'on ne l'y reprendra plus
vacances forcées
travail de forcené
à hurler à travers les crevasses
faire siffler la poussière
et cingler les chevilles sur la plage

les montagnes, la mer
il n'y a plus de destination
on se demande si là-bas
on se répond à soi-même
que sans doute
vu qu'ici c'est pas ça
que là-bas c'est pas ici
que ça devrait, alors
et qu'il n'y a pas de raison

il n'y a plus de raison depuis longtemps
pauvre de toi
tu trembles des mains et de la nuque
éparpillée comme un linge
blanche de tout ton long
tes bras sont grands ouverts
sur plus grand chose
tu brasses le non-vent
tu bats de tes non-ailes
tu sers plus à rien
tu pleures, tu crains
le sol lui-même en a ras-le-bol de tes si
malgré ton bon fond
qui fait sa majorée

donc te voici
élaguée, éventée
plus de pression, plus de jus qui coule
la mécanique et la rouille
tu niques plus rien
même pas la trouille
dans ta pâleur de lin
affecte, charme, désigne, choisis
prends, avale, désire, liquéfie-toi autour de lui
déverse tes ouvertures en travers de l'opercule
rattrape la candeur fânée et la pourriture de la nonchalance
as-tu bien exécuté ta révérence
à l'affût des premiers soupirs
des souffles compromettants
impliquants trop pour si peu
pour si fort, tu dirais pas non
de te rouler dans la passiflore
peu farouche entre tes doigts glissant
griffant et les cils qui perlent
à la commissure des regards
dans l'interpénétration
des rêves et de la réalité de la chair
as-tu
une balle dans la tempe
et fuir dans la steppe
une bonne fois pour toutes
le meilleur coup qu'on n'a pas mérité
on mérite pas
on prend
on s'en mange
on a pied, on s'enracine
ou on nage ailleurs, craignant d'avaler de travers
dans les tangentes que l'on prend
la facilité que l'on désire
la fragilité qui dérive
que l'on rencontre, que l'on découvre
c'est la même mais pas la même
et tu me bouleverses
tu te rends pas compte sans nous
l'océan que tu t'apprêtes à affronter
à travers nous les plages tièdes et le Soleil tendre
penché sur nous deux, ce conte
tu ne vois pas
tu penses à autre chose
l'esprit divergent, la conclusion absconse
la libération dans la rage et les larmes

non

il n'y a plus rien à voir
on ne se rend pas compte
que nos yeux sont toujours fermés

se retourner
jusqu'à arriver en bas de soi
reculer de quelques pas
sous un ciel et les étoiles éteints.

01.04.2013

( Chit-Chat )

"Pas assez de Temps
comme le lapin blanc
- Pas assez de dents non plus
comme le loup blanc"

02:12 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

27.03.2013

( Open Sighs )

En-dessous de nous
sous la surface
sous la roche


le ciel


et mille
mille soleils
à peine étreints.

21.08.2011

( L'Étrange Festival 2011 - Red Line - Ouverture De La Billetterie )

Deux dates de projo pour ce film d'animation épique, les samedi 3 et mercredi 7 septembre.

> Présentation

"À l’occasion d’une course de voitures qui a lieu tous les cinq ans, les fous du volant sont de retour avec des bolides équipés d’armes de destruction rudement efficaces. Parmi eux, JP, le pilote le plus casse-cou de sa génération et Sonoshee, dont il est secrètement amoureux, prête à tout pour décrocher la victoire. Tous les coups bas sont permis, à la vie, à la mort." (source : etrangefestival.com)
.http://www.etrangefestival.com/index.php/2011/film/fr/274

> Billetterie

8.50 euros pour un plein tarif. On se voit (pas ?) le 3 septembre à 17h ?
.http://www.forumdesimages.fr/fdi/Festivals-et-evenements/L-Etrange-festival2/Redline

15.08.2011

( Una Vita Tranquilla, Ou De L'Inutilité De Voir Un Bon Film Au Cinéma )

J'ai vu une grosse pixellisation et un pixel mort (sort of, la faute à un trou dans la toile et à l'éclairage de la porte de sortie de secours) lors de la projection de Une Vita Tranquilla à l'UGC Bercy, salle 22. Je suis encore choqué par ce que j'ai vu et par ce que j'en ai pensé, c'était il y a une semaine.

J'étais en charmante compagnie au milieu de la salle et la vision de ce flot de pixels dans la scène où, après la scène de la piscine, Rosario s'enferme dans son bureau, avec un gros plan sur son visage et son siège d'un noir profond derrière, tout cela m'a coupé la faim.

Je rappelle d'ailleurs une mésaventure similaire lors de la projo de I Saw The Devil dans le même UGC où, au début du film, apparaît un tramage (le même que l'on trouve dans les mangas N & B) clair sur fond nuit. Il s'agissait de l'intro du film avec la camionnette. Vérifiez, c'est atroce. Ou ne vérifiez pas, car il n'est plus ) l'affiche, mouahaha (/weep) !

..visual audio sensory theater - lady of dreams

28.05.2011

( Ninja Tune: Solid Steel In Paris, 27 May 2011 )

Final round! J'ai loupé la première partie, Emika. Je suis arrivé pendant le changement d'orchestre, ainsi est arrivé Dels. Et quelle claquouille ! On sent le mélodieux passer au second plan (juste le second, pas plus loin, heureusement pour lui) et le hip hop s'imposer en plein. Le flow puissant avec la mélodie en renfort = flawless victory. Quelques problèmes de balance sur les voix et instruments toutefois. Le son restitué est prodigieux : mon jeans n'a jamais vibré comme ça (encore moins mes poils de bras).

Attention aux décibels : prévoir des bouchons. Ce soir, ils étaient offerts au vestiaire (sans obligation d'achat), donc n'hésitez pas à vous renseigner.

The Bug : on se serait bien passé du MC. Pour les familiers des lives drum'n bass à la radio, vous connaissez le massacre potentiel. Chut, steuplé, avec tes "Bonjour Pawiss!". Déja, il est pas bonjour, il est bonsoir. Et si tu t'étais un peu renseigné, tu te serais pas fait chier en gueulant un "Hey Pawiiiss!" de bon aloi, bordel. Osef de comprendre, on veut juste de la fureur musicale, comme partout dans le monde. Does It Offend You, Yeah? nous avaient kidnappés avec ça, alors pourquoi s'emmerder ? "Hey <insert your local tour town her>! _o/" et zou, the tour is joued =) Bref, The Bug en live, faudrait pas abuser ni sur le dub, ni sur le reggae (parce que c'est chiant) et switcher direct sur du dubstep malsain ou une session à la Solid Steel.

Dels : parfait. Un poil court mais quand même 45' mini de live pur sauce. Bordel, je kiffe ce mec. Je kiffe les deux nanas aux clav et le batteur qui avait l'air à la bourre mais OUUUH, BAM, je te claque ma rythmique just in time, je te répoplonduque ni vu, ni connu, et ainsi donc, je suis un boss (certes avec moultes tirages de langue et contorsions visagiales diverses du plus respectable effet). Un putain de batteur, une clav-voix sous estimée par la régie, l'autre clav idem : erreurs assez vite rattrapées (3e morçal quand même).

Puis vient le last. Emika ou Coldcut ? Putain, j'arrive à minuit, trop à la bourre. J'espère que les deux pontes sont pas déjà passés. Deux théories casse-burnes naissent soudainement derrière mes yeux :

 - 1. Le quidam paye 18.80 euros pour d'abord voir Coldcut, énorme caution artistique véhiculant une potentielle playlist de folie, n'ayant pas vraiment de news à leur carnet de route, et, ivre de délice, se laisse mener par le bout du nez à travers le reste de la soirée;

 - 2. Le même quidam paye 18.80 euros pour se manger une montée musicale en puissance pendant les 3-4 premières heures qui climaxera avec un DJ set de Coldcut en fin de soirée, moment attendu de tous, vers 4h du mat. Relou pour les quidams mais jouissif pour les Ninjas.

Beh mine de rien, c'est la réponse 2 qui était à l'oeuvre ce soir. Et putain, quel début de mix ! Du old school, mes enfants, du old school ! Timber by Hexstatic, M.A.R.R.S., etc. ! Bordel, c'était ma soirée. J'ai par contre entendu cet enchaînement facile dans 4-5 podcasts Solid Steel, ouais, OK, mais qu'est-ce que c'était bon de l'entendre comme ça en live. Ah, notez qu'on n'avait qu'un seul mec de Coldcut. Un avec des longs cheveux. Mi-longs. Et en bonne forme.

Puis fin de soirée avec un gars qui a passé du très bon son. Un peu bourracho mais conscient (ouf). Du pur bonheur.

Note pour plus tard : à la Bellevilloise, la CB est acceptée à partir de 15 euros, prévoir donc avec soi un ami mélomane pouvant partagé cette charge encombrante et pécunière, en plus de vous faire sentir moins seul.

Bisous.

01.04.2011

( Justice, Civilization & Remix )

Une chanson au refrain mignon, un bon produit de pop FM. Le remix de Q.G. proposé en bundle avec le single est assez fade et convenu : un wobble lambda pioché dans n'importe quel potage dubstep, les voix breakées comme on le fait depuis dix ans et zou. What's next?