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31.08.2004

( Billet Crépusculaire )

Mon bureau est génial. Accessoirement en bordel, limite les The Fraggles Meet The Animaniacs et décident de déranger "quelques" affaires, mais il est génial: pour faire un peu de place, je pousse un objet encombrant et un autre tombe, ou glisse, ou bloque le précédent. Une interactivité comme celle-là, c'est si rare que c'en devient un vrai trésor, personnel et unique. Génial, quoi. J'ai un bureau en bordel et génialement amusant. Ca y est, j'ai envie de faire tomber une pile de cd en poussant trèèèès doucement ce petit marqueur fluo, là.. Envie irrépressible de faire une connerie. Dans Gaston Lagaffe, il y a un gamin dans le genre incontrôlable et imprévisible qui hurlait "Apapouuuu!!" assis sur les genoux de Prunelle. Ca serait marrant de remplacer l'IA d'un jeu d'échec électronique par celle de ce gamin, le résultat serait.. intéressant.

Bref. Quelques nouvelles trouvailles médiathéquesques (BO de Accords & Désaccords de Woody Allen, Carnages de Delphine Gleize par Eric Neveux, De Beaux Lendemains de Atom Egoyan par Mychael Danna et l'actrice Sarah Pooley - qui chante pas mal, d'ailleurs, enfin mieux que votre serviteur sous la douche le lendemain de son anniversaire -, et Ascenseur Pour l'Echafaud de Louis Malle par Miles Davis), une nuit de films (Ali G - non, attendez, je m'explique dans deux secondes -, Le Retour Du Roi - non mais attendez quoi, j'ai dit "deux secondes" - et Donnie Darko - non, attendez, je.. non rien), quelques verres, des clopes et des combats aériens de folie dans Crimson Skies ont ponctué ce petit week-end, le tout premier de ma vingt-huitième année.

Oui, bon, c'est pas que j'ai des goûts de gogues en goguette niveau récréations cinématographiques, mais j'étais innocemment aiguillonné par l'envie de louer Ali G, cette daube immonde, cette insulte faite objet, cette honte se réclamant (abusivement) du même humour que Dumb & Dumber et Zoolander. Charles Dance, dans le rôle du méchant futur Prime Minister, est tellement ridiculisé dans une scène finale que c'en est douloureux. Qu'est devenu le médecin au passé douteux de Alien 3? Orientée sous la ceinture et destinée à un public préadolescent au QI inférieur à celui d'une tondeuse, Ali G interdit toute utilisation du second degré par le spectateur. Il vise simplement la plante des pieds du monument (tout est relatif) comique American Pie, ce qui est déjà trop ambitieux. Aussi marrant qu'une de mes rognures d'ongle. Sinon? Je regrette de ne pas avoir vu Le Retour Du Roi au ciné, dans le genre heroic-fantasy pharaonique on a rarement fait aussi définitif. La fin d'un genre? Pas sûr. Le meilleur reste à venir - et à faire -: adapter Le Silmarillion. Je sais qu'il y a tellement d'autres auteurs talentueux, que JRR c'est pas tout dans la vie, mais Le Silmarillion, madre de dios! Quand reverrai-je Valinor..? A par ça? Donnie Darko, délicieux film qui se bonifie à chaque visionnage - grand merci à la petite Emims pour le cadeau!

Quand même.. C'est la beflam d'avoir un prénom de super-héros. "Atom".

08:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

27.08.2004

( Silent Session ? )

C'est étrange, mais j'ai l'impression qu'il y a une immense 'Silent Session' quelquepart e que je suis en train de la louper. Amis, bloggeuses, activité des forums où je traîne, aérien ("ha, h'est rien" plutôt), fermeture pour travaux de mon lieu de débauche hebdomadaire..
Bon. C'est quoi cette pulsion de vacancer en seconde quinzaine d'Ahoute? Vous êtes quand même tous et toutes vachement loin, mine de rien.. Bion, tant mieux pour vous, rechagez-vous bien pour que je puisse vous pomper tout l'énergie vitale que vous aurez emmagasinée, en immonde et fausse sangsue que je suis!
Calembredaines. En fait, je pourrais prétendre un milliard de trucs à faire, ce qui n'est pas faux vu le boxon post-bombardement qui règne dans mon petit apparte, mais j'ai quand un nombre impressionnant de cassettes à mater, de quatre heures enregistrées en double durée s'il-vous-plaît, et de bordel à ranger qu'il me faudrait deux semaines sans dormir pour les premières, plus 24 pour le deuxième.
Non, c'est pas viable comme projet. Limite malsain. Bon: je laisse tomber le second, hop 24h de taf potentiel en moins, et j'attaque une cassette par jour le week-end, et une tous les deux jours en semaine. En ajoutant ce que j'enregistre en même temps, dans deux mois j'aurai bouclé mon retard vidéo.
Juste à temps pour l'équinoxe d'automne. Damned, les jeux vides et hauts et le ciné? Oubliés? Ca y est, j'ai un projet dans la vie: me détruire les yeux sous l'irradiation d'une télé plus aux normes et dans les salles obsures (et sombres) de séances à moins de 5 euros les 3 cm² de papier buvard.
Joli programme..

12:40 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

( Holy Underwears ! )

Oublié mon post du jour et l'update d' (Août 04 ). Blllllloody disquette 5" 1/4. Dammit.

11:55 Publié dans Damned ! | Lien permanent | Commentaires (0)

26.08.2004

( Le Petit Nicolas revient )

Le Petit Nicolas fait partie du socle en béton armé featuring titane et adamantium de mon enfance, au même titre que Jonathan Livinstone Le Goéland et le Petit Prince. C'est dire l'ampleur de la nouvelle pour mon palpitant et mes petits canaux lacrymaux.

D'après le site actuabd.com dans une des news de Mars 04, Lil' Nic ize baque:

"En classant les archives de René Goscinny, qui avait heureusement conservé bien des choses, Anne Goscinny et son mari Aymar du Chatenet ont retrouvé pas moins de 90 textes inédits du "Petit Nicolas". Une mine d’or et d’humour qui nous sera offerte à l’automne prochain.

Le Petit Nicolas est moins connu qu’Astérix ou Iznogoud. C’est pourtant l’une des oeuvres majeures de la littérature enfantine et son succès reste constant depuis la parution de son premier recueil en 1960, bien avant qu’un certain Astérix ne vienne la mettre au second rang dans la success-story de Goscinny. Plus de 8.500.000 exemplaires de ses cinq titres ont été vendus depuis, ce qui est rarissime dans le domaine de la littérature pour enfants. Mais le Petit Nicolas, comme beaucoup de classiques, ne s’adresse pas uniquement aux enfants. Il fait rire à tout âge, ce qui explique que, plus de quarante ans après sa création, il soit toujours là.

On ne connaissait de lui que 75 nouvelles, éditées dans cinq volumes : "Le Petit Nicolas", "Les récrés du Petit Nicolas", "Les vacances du Petit Nicolas", "Le Petit Nicolas et les copains" et "Le Petit Nicolas a des ennuis". En classant les archives de René Goscinny, sa fille Anne en a découvert 90 autres, publiées entre 1959 et 1965 dans "Sud-Ouest Dimanche", "Pilote" et "Elle". Toutes illustrées par l’illustrissime Sempé. Avec les personnages classiques (Agnan, Alceste, Clotaire et... le Bouillon, le surveillant), mais aussi de nouveaux.

En octobre, sortira donc un volume de 500 pages rassemblant ces inédits. Pour l’occasion, Anne Goscinny et Aymar du Chatenet créent une nouvelle maison d’éditions, IMAV, qui publiera essenstiellement des inédits de Goscinny. Le scénariste le plus génial de l’histoire de la bande dessinée était aussi un écrivain de talent, dont peu d’œuvres sont disponibles. Une injustice qui sera, grâce à cette nouvelle maison d’éditions, enfin réparée."

Enorme.

12:10 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (2)

25.08.2004

( Quelques news ciné jouissives )

Bion. Nous avons quelques érections (monu)mentales en prévision, lecteurs et lectrices.

Katsuhiro Otomo et son inespéré Steamboy arrivent le 22 septembre prochain, idem pour Wim Wenders.
Laurence Ferreira Barbosa (J'ai Horreur de l'Amour) fera trembler nos yeux avec Ordo le 15.
Pitof fantasme à mort sur Catwoman le 8 (j'en ai plus que marre de cette bande-annonce.. ça m'apprendra à avoir vu Spider-Man 2 et Hellboy), je dis ça juste pour prévenir, hein, histoire que vous vous trouviez une excuse pour le louper. Pour la peine, je vais me retrouver Le Défi, celui de Batman, pour compenser cette honte pelliculaire.
Le cinéma coréen va bien (merci), et vous, irez-vous prendre votre place pour The Coast Guard, de Kim Ki-Duk?

Dans quelques semaines..

John "My name is The Man" Waters revient en bonne forme, canines aiguisées au laser (le bleu), son Dirty Shame habité par Jimmy Knoxville (plaît-il?), Tracey Ullman et Selma Blair.
Terence Malick is back ("..and he isn't happy" ..mmh pardon, je.. m'égare) avec David Thewlis et Colin Farrell pour The New World.
Après Tim "I Love You" Burton, Brett Ratner et McG, c'est Bryan Singer qui devra mettre en chantier Superman Returns. La liste commençe à être amusante..
Tim "Papa!" Burton et Mike Johnson coréaliseront un film d'animation traditionnelle, dans le genre comédie macabre de L'Etrange Noël de Mr Jack.
Terry Gilliam réalisera Tideland, dans lequel une fillette s'évade dans un monde imaginaire, et où elle communiquera avec quatre têtes de poupées qui parlent.
Michel "Tu m'adoptes quand tu veux" Gondry prévoit de s'attaquer à un thriller S-F adapté de Maître de l'Espace et du Temps, de Rudy Rucker.
Hellboy reviendra sous l'oeil de Guillermo Del Toro.
Basic Instinct 2 + Sharon Stone = True, ce qui va ravir certains frustrés.
Scarlett Johansson figurera dans le prochain Woody Allen. C'est presque mal de tourner avec des réalisateurs comme ça, jeune fille..

Et on termine avec Charlize Theron, qui a commencé ce mois-ci le tournage de l'adaptation de Aeon Flux! Série animée ultime qui passait au début des 90s sur MTV (et aperçue sur Canal lors d'un OEil cyclonien parfaitement jouissif. Enfin, restons calme, c'est une adaptation, donc.. Je plisse les yeux comme le Pale Rider.

Sources > Première#330 - Août 04

24.08.2004

( Je suis tricoteur d'enclumes )

In case of extreme lendellism, please contact this 4.62€/sec phone number:
phone.jpg

[JeanGabinisme=True]

Formation, formation.. C'est pas vraiment une formation, hein, c'est plutôt du genre "inné", tu vois?
Bon. Déjà tu commences assez tôt, vers l'âge de 2-3 ans, où on te demande t'aller dans des terriers bizarres (un peu louches et glauques, du genre pas fréquentab'), carapaçonné avec un style (genre) caliméresque du Square aux Abattoirs, sauf que le chapeau tu le portes sur le dos, façon Ninja Turtle Meets The Gritche. Pis après, bin tu roule ta bosse dans les tunnels, sombres et obscurs, obscurs et sombres, tout ça, avec ton appareillage méphistophélique à la mords-moi l'pif, et vas-y donc que je crisse, et vas-y donc que je creuse le plafond.
Tout ça pour quoi? Tout ça pour arrrracher des copeaux de métal qui retombent dans ta carapace de trois sous.

Non mais j'vais t'dire, mon p'tit gars, hein, que y'en a pas deux des comme moi, hein, PAS DEUX qui raboter Dame Nature comme je l'faisais. Et précoce, le p'tiot, dès deux ans! Bon. Alors, après, tu évolue, tu passe à la récupération de la limaille et à l'entassement, pis plus tard, beauuucoup plus tard, tu t'occupes de la faire fondre! Mais là, houlààà mais ça d'vient une vraie épreuve d'homme, comme les douze travaux d'Ulysse, si tu vois c'que j'veux diiire.. Donc ça, pas avant 8 ans. Pis bon, ensuite, le modelage du métal en fusion en miiiince, tout mince fil avec des gants en amiante (c'est génial, l'amiante). Le fil il est après passé dans les dents de deux fourchettes (c'est pas des fourchettes mais c'est comme qui dirait blanc bonnet et blanc bonnet) pour le rendre liiiiisse et soyeux.

Donc faut savoir ramper fort, manier la pelle bien et vite (mais bien, hein? gare à ton croupion si un maton t'chope), pas avoir peur de s'cramer les sourcils et les poils du pif, et manier le gant à l'amiante comme un vrai forgeron. Après, vers 22 ans, tu peux apprendre à tricoter. Cinq ans que j'fais mon enclume, moi, et t'verras l'oeuv' d'art qu'ce s'ra!! D'VINDIEUUU !!

[JeanGabinisme=False]

15:35 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

( Presque )

Des aveux à jamais
pour les rires à venir
sans pêcher ni penser
aux arbres à mourir

Des aveux à jamais
au nom des souvenirs
étreints ou fatigués
lorsque j'ai cru partir

Ta langue de plomb
et tes caresses ardentes
on aurait dit l'Enfer
plutôt sa salle d'attente
moi et ma solitude
faisant l'amour
à l'égoïsme des jours amers

Ton envie bien gardée
s'est déchaînée dans ma poitrine
a brisé tous les mouroirs
où je croyais finir, un jour passé

Une attention en baisse
le cours de l'individualisme en hausse
me libère dans ma chute des tes bras trop aimants

Berné, des morceaux de verre dans les yeux
et les ongles mous liquides,
ta maison en ruine jusqu'aux cloportes,
j'ai poussé un adieu hors la vie
et détruit l'entrée
la mort dans la moëlle
oreilles hurlantes, gorge sifflante.

Puis j'ai retrouvé mon berceau
mes chaudes couvertures,
mon ours en peluche
quelques repères immuables et fragiles
des sources de lumière douce
pour tenter d'oublier tout ça
ne plus te revoir
ne plus te croiser
éviter ton existence
et celles qui me la rappelleraient.

ça a presque marché.

23.08.2004

( Andreas Katsulas )

La semaine dernière, j'ai vu l'assassin de Mme Kimble aux prises avec Rick Hunter.

20.08.2004

( Un Samedi Soir )

Les samedis soirs, enfermé chez soi, ont parfois du bon. J'avais envie de sortir, voir du monde en me saoûlant plus ou moins la tête, mais sortir seul alors que mon café habituel était parti en vacances ne me disait rien. Plutôt passer quelques heures délicieuses chez soi, et d'ailleurs mon porteflouze implorait grâce.

J'allume la boite à trépanation, zappe sans effort jusqu'à arte. C'est décidé, je ne bouge pas de mon clac-clic de la soirée. Je prends un air de bibliothécaire devant ma vidéothèque en essayant de me souvenir du maximum de détails, histoire de voir si j'ai suffisamment oublié tel ou tel film pour le voir à nouveau. Echec. Mais il y a aussi cette pile d'une vingtaine de vhs à côté de la télé, qui demandent à être étiquetées, et où se cache un Joao Cesar Monteiro. Pas envie de jouer du FFW ou du REW pendant trois quarts d'heure pour trouver une trace du Bonheur.. Vaincu, mes clopes, mon bazillac et moi nous installons à l'heure du crime devant la fin d'un reportage sur la récupération d'objets dans l'art, laissant place ensuite à Niki de Saint-Phalle et son Jardin des Tarots.

J'avais entendu parler d'elle sur un forum, où je m'étais perdu dans un humour hasardeux et aveugle au sujet du nom de l'artiste et de son intéressante origine freudienne (grand moment de solitude), et je n'avais retenu que l'utilisation folle de couleurs vives. Surprise. En Toscane, elle a mis en sculptures les vingt-deux représentations des arcanes majeures en un immense jardin où les visiteurs peuvent déambuler ou tomber en pâmoison (rayez la mention inutile). Le plus fabuleux est cette sculpture féminine démesurée qu'elle a aménagée avec tout le confort moderne et décorée de milliers de petits morceaux de miroirs. Elle habite véritablement l'une de ses oeuvres, dort dans l'un des seins.. J'ai ressenti alors un léger dessèchement de la langue, et j'ai fermé la bouche.

Après Metropolis, un film d'une demi-heure, Là-haut Sur La Montagne. La cinéaste filme deux personnes agées habitant une ferme en montagne, au cours de leurs tâches quotidiennes, ou ramène en enfance lors de courts plans fixes d'extérieur entre animaux domestiques et contemplation de la nature, de scènes de cuisine silencieuse, de la lumière du Soleil qui apparaît puis glisse et s'efface sur le vieux sol de la maison.. Volonté de fixer à jamais des lieux et des souvenirs personnels? Cette vieille chanson, le son pris indirectement emporte à l'intérieur d'une mémoire nostalgique du temps qui ne s'écoulait pas, et que je fais mienne.

Un samedi soir.

13:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (3)

( Boucle )

Blanc sur noir
Main sur mur
Peau sur visage
Cellophane sur viande rose
Barreaux sur regard
Lumière sur ombre
Retour sur départ
Jeu sur ennui

18.08.2004

( Shopping De Papier )

Moi + porteflouze rempli = shopping. Pour mon entourage, l'équation n'est pas nouvelle, et la journée d'avant-hier n'a pas dérogé à la règle.

Résultat des courses (hûhû): le roman qui inspira Cronenberg pour son Spider (choc pour moi lors de son visionnage en salles), Ysa Dedeau et sa Petite Fille et la Mort (chez Autres Temps - cf. ci-dessous pour le quatrième de couv) et un exemplaire d'une revue de S-F de 128 pages, Bifrost, dont le sous-titre "La revue des mondes imaginaires" m'a plu au premier synapse touché, offrant dans son numéro 16 une nouvelle d'Allen Steele, gagnante du Prix Hugo 1996, La Mort du Capitaine Futur, ainsi que du quatrième épisode du roman de Roland C. Wagner, critique dans Casus Belli et moissonneur de Prix Rosny. Les connaisseurs apprécieront tandis que je pleure les lambeaux de ma culture S-F, constatant surtout que ma rapidité de lecture m'empêche sérieusement de maintenir celle-ci en vie. Haaaa, les jeux vidéo! Bref. Ces trois objets pour 5 euros. Merci Kili!

Je sonne bien fort mon retour vers la bande dessinée avec deux volumes de Blueberry (La Mine de l'Allemand Perdu et Chihuahua Pearl) et d'u troisième de la biblique Rubrique A Brac (Marcel, je t'rhââ love). Il me restera à terminer ma collec de La Caste des Métabarons (Gimenez, je te bioveux; Jodorowsky (dessin), j'ai un autel dans un mur à triple fond qui t'est dédié, juste au cas où) et de fondre, tel l'épervier sur une grasse musaraigne, sur les Sambre d'Yslaire, dessinateur-scénariste du merveilleux XXème Ciel (Yslaire, tu devrais arrêter de créer d'aussi belles choses, c'est pas bien). Voilà. Ainsi se termine ma logorrhée du lundi soir.


Quatrième de couverture de La Petite Fille et La Mort, d'Ysa Dedeau:

"Alice avait six ans. C'était la fin de l'après-midi, elle revenait de sa leçon de piano du jeudi. Elle avait couru pour semer la vieille Asie, Césarie de son prénom...
Rien ne bougeait dans l'impasse. Tout semblait endormi, engourdi dans le froid de cet après-midi de novembre. Sauf elle. Elle qui s'agrippait fort à la vieille main blanche, à peine plus froide que d'habitude, qui dépassait de la grosse poubelle en fer."
A l'arrivée de Claude Petit, le flic à la 403 noire, ce soir de novembre 1960, Alice la petite fille aux yeux noirs, mais au regard d'adulte, murmure:"On a tué Monsieur l'Astre!"