14.05.2004
( Fight Club 2 )
News découverte sur fluctuat.net, Fight Club 2 met en scène Marla Singer (PM pour son phone ;) ) dans un court tourné en DV par un collectif belge, Another State Of Mind. QuickTime 6 reukiraide, ADSL 462Tbits/s diantrement conseillé.
Comme je n'ai pas de son au taf ni les droits admin nécessaires à l'installation de QT pour voir ce film, dites-m'en des nouvelles!
Hop.
Fluctuat > http://www.fluctuat.net/breve.php3?id_breve=654
Site Fight Club 2 > http://www.originalversion.net/marla.html
Collectif Another State Of Mind > http://www.anotherstateofmind.be
13:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (2)
( Au programme ce soir )
A y est. J'ai *ENFIN* ramené un Outil pour changer la .css de mon blog. Hééééhéhéhééé, ça va donner dans l'expérimental, le fond d'écran, et les intitulés moi j'dis! ^_^. Et pour alléger un peu - par rapport à hier -, je voulais balancer la portée de ma sonnerie de portable, modeste Nokia de 1978, mais je l'ai un peu oublié au taf, on verra ça demain midi. Surpriiiise..
Sinon? je viens de cramer 50 euros, en changement de piercing (argenté > noir), bouquins (John Ronald Reuel Tolkien - Le Silmarillion, ma Bible à moi; Dan Simmons - Endymion t.2), et duvudu. "Bomba Megatona!", hurle-je intérieurement depuis les premières images aperçue sur arte dans Tracks (si mes neurones cohèrent toujours), car ce film, mes enfants, ce chef-d'oeuvre qui m'attend sagement sur mon gliglag, constitue à lui seul les bases de ce qu'allait devenir le clip moderne tout comme le MTV-Style. Quelle année? 1964. Et de où? URSS, camarade incrédule. Ouaiiii mais qui? Mikhaïl Kalatosov. Soy Cuba ("Saint Graal" en langage de moi) va d'ici quelques minutes étendre ces ailes de phénix improbable sur ma vieille télé, et inonder mon corps d'une vague bienheureuse et salvatrice. Ma soirée ciné venant de tomber à l'eau - avec embrouille 2000 en cadeau avec une amie -, c'est comme l'Homme, ça tombe à pic (hûhûhûûûû j'adôôôôre le cubiiisme).
Le Soleil se lève à l'Est.
"On va vérifier la légende" (réplique connue).
08:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)
13.05.2004
( Kikoo sors de son mutisme )
Une semaine de silence donne envie à mes doigts de hurler. A mes ongles de se ronger eux-mêmes de l'intérieur. A mes os de se prendre pour de folles ronces dopées aux anabolisants et au Danny Elfman. Et de donner aux coquelicots la couleur de l'ennui. Gris sale.
Allez, shhhhh.. shhhh.. du calme. Offrons-nous un peu de volupté sonore: le lancinant treizième morceau de Future Sound Of London - Dead Cities, et.. :) nan, pas Exciter, ni Kojak, ni Guru's Jazzmatazz.. Ha. Le voici. Ce salivant live à Seattle de Portishead pas encore écouté, hop. Play.
Maintenant, un texte du 26.IV.04 dernier. Quelques précautions s'imposent: merci de prendre un minimum de distance avec cette prose, ce n'est en aucun un questionnaire adressé à la Terre entière. Sa conception repose en partie sur le concept d'écriture automatique, et l'utilisation des mots "terrorisme" et "syphilisation" n'inclut en aucun cas une prise de position favorable de ma part envers ces pratiques. On sait jamais, d'autres ce sont retrouvés dans un camp de détention du genre limite vis-à-vis de la Convention de Genève après avoir pratiqué un certain humour. Oh et puis superzut, vous êtes sur un site de blogs, recueils de textes d'expression profondément personnelle (à défaut d'être profonde) et ouverts à tous. Vous voilà prévenus, fanatiques de l'offuscation chronique. Et qui sait ce qui peut se passer dans un cerveau en bocal. Bref, j'abrège, lisez maintenant..
Idées sur le terrorisme écologique? Idées sur une personne capable de déclencher chez l'autre une peur panique dignes de mes pires cauchemars et pulsions de mort? Idées sur l'art et la manière de se comporter normalement avec tout le monde, de sourire joliment au travail, de profiter de chaque heure qui passe, d'acquérir une organisation efficace et facile, de savoir se comporter en tant qu'ami avec ses amis, de ne plus s'enfoncer dans la paranoïa et de remonter la pente, de réussir à concilier plaisir et travail, de ne pas s'inquiéter d'avoir des sentiments, de voir clair en soi "comme un lac de montagne sous le ciel d'été", d'avoir en mon avenir et en celui de l'Humanité, de ne pas craindre la silhouette que je croise dans la rue à 22h, de ne pas laisser mes responsabilités de côté, de croire que ma personnalité est somme toute banale, de se persuader que l'absence de mon père n'a pas entraîné une perte de confiance quasi-totale en tout ce qui vit, que la maladie de ma mère et son absence, le jour de mon Grand Départ, ne m'ont pas forcé à surnager par mes piètres moyens d'abandonnique, de me persuader que la réalité est ce qu'il y a de mieux pour chacun de nous et que les médias, les hommes politiques, ce doux, ô si doux gouvernement n'existe que par et pour nous, que notre civilisation ("syphilisation", hûhûhû) est au bord du gouffre culturel, social et économique, de me dire qu'en fait toutes mes peurs, toutes mes craintes n'ont pas lieu d'être, de se persuader que le Grand Amour n'existe pas et que je me pose beaucoup de questions pour pas grand'chose, et surtout beaucoup de questions pour quelqu'un comme moi, de consommer plus en pensant moins, de ne pas s'inquiéter pour mes rêves car ils le resteront à jamais, de savoir qu'un jour, oui, un jour, moi aussi je serais marié, qu'un jour moi aussi j'aurai un enfant, peut-être deux, ou trois, de ne pas craindre le Sida car je suis plus seul que l'espèce humaine, de se persuader que je peux tout raconter à mes amis à propos de mon mal de vivre et d'exister, d'oublier le noir et le gris et de ne porter que de jolies couleurs, de se dire que bah finalement les 60000 spectateurs d'un concert au Stade De France n'ont peut-être pas tort, d'oublier qu'un QI de 143 pour un élève de 10 ans en sixième est si douloureux à porter pour le reste de sa vie, d'oublier que la Mort ne semble pas frapper aveuglément, de prendre conscience que mon corps emportera mon âme, ma personnalité, mon humour, mes connaissances, mes fantasmes, mes rêves et mes cauchemars, mes souvenirs, mes visions et désirs d'expérimentations, ma solitude et mes exaltations perpétuelles, mon esprit dans toute son immaturité
avec lui
et mon ennui.
08:50 Publié dans Missives Du Kontrebas | Lien permanent | Commentaires (2)