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29.09.2004

( Retour Au 22.I.02 )

un peu de blues
dans mon lait
demain matin
et entre mes mains
réchauffées
le ciel sera bleu ciel.

08:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (4)

22.09.2004

( La Rentrée De Comme Au Cinéma )

Y a pas à dire, entendre des vélociraptors traquer l'humain ramené à l'état d'organe sudoripare frénétique donne de l'inspiration. Mmh.. Courte scène: à peine commencée, à peine finie. Et même pas le moindre craquement de cartilage, dommage! Bref.

Seconde prise de la scène ratée la veille: petit aller-retour chez mon guérisseur de la chair habituel pour une prescription prudente en vue d'achever d'un Super Combo Finish (+++) mon agonisante amococadizite. Puis autisme volontaire de deux heures vingt, durant lesquelles je n'ai pu marquer contre l'autre équipe, au cours d'une partie de Bombing Run dans Unreal Championship 2003. J'ai abrégé mes vertiges et les souffrances de mes doigts ankylosés après avoir causé le décès de plus de 950 adversaires (consentants). Immense autosatisfaction de s'annoncer avoir gagné malgré l'abandon. Cela dit, chose constructive - quand même -, l'écoute en boucle du dernier et furieux mix d'Amon Tobin (cf. hier) reste jouissive.

Et soudain, l'Auberge Espagnole, de Klapisch (très sympathique), et.. le drame.. Bande-annonce made in France 2 de Comme Au Cinéma. Voici son effondrante rentrée dans toute son ignominie: remplacé, le Michel Field! Qui de mieux pour prendre la relève d'une main sûre et amoureuse du Septième Art? La glorieuse Daniela Lumbroso qui, pour illustrer l'actualité ciné de la semaine prochaine, accueillera, au sein de sa (déjà) morte - merci mr Dahan - émission, le non moins exemplaire Christian Clavier, Jean Reno. Mais le pire, c'est l'Hebdo, et plus précisément la micro-critique accompagnant chaque bande-annonce. Quelle est cette équipe de chroniqueurs pressés qui évitent de s'attarder sur la correcte prononciation du nom des acteurs et qui donnent l'impression de se retenir d'aimer un film, ou en tout cas qui sortent une phrase tièdasse sur un monument qui fit s'ébahir le monde de l'animation? Je parle respectivement du jovial acteur ouzbéko-malien Ben "Staïleur" (sic) et du "très réussi" Akira, de Katsuhiro Otomo. Moi, puriste, pointilleux, maniaque? L'insipide crustacé Natasha St-Pier me procure autant de plaisir que de mâcher les quatre pages de programmes du mardi de Télé Z, mais un nom est un nom, nom de nom, il se doit d'être dit avec précision! Je rends d'ailleurs hommage à l'acteur Ryan Philippe qui, malgré un nom d'apparence bien commune ne peut empêcher 95% de ceux qui ont vu Sexe Intentions ou le brillant The Way Of The Gun de se vautrer niaisement sur sa prononciation (Filipi? Filoupi? Filipay? De compassion, je brandis le poing). En outre, bien que la puissance du long métrage Akira demeure effectivement bien en-deça du manga originel, il n'est pas "très réussi": il a marqué au moins deux générations d'humains et a définitivement acquis le statut de classique aux côtés, entre beaucoup d'autres, du Roi et l'Oiseau de René Laloux, de Ghost In The Shell et de l'OEuf de l'Ange de de Mamoru Oshii. Y a qu'à voir ma tête et demander l'avis de mon neurologue pour en être convaincu.

Mea Culpa, je n'ai vu que dix merveilleuses secondes de l'OEuf de l'Ange dans un vieil OEil du Cyclone, je vous autorise donc à le remplacer par Gandahar ou Les Maîtres du Temps, au choix. Amies et amis des petits coup de boule du soir, bonsoir.. Pour clore ce petit mot très Bisounours, un très court texte, histoire de varier les plaisirs.

.

prends-moi dans tes bras s'il-te-plaît
mon amour insoluble
enroule tes bras ballants en circonflexe
autour de moi
embrasse-moi
embrasse-moi
dis-moi
que rien ne pourra jamais nous sép

09:50 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (2)

21.09.2004

( Amon Tobin - Il Est Passé Par Ici )

Exxonvaldézite en régression oblige, mes poumons perdent enfin de leur dépendance à la Ventoline et à la toux phtisique. Histoire d'éviter toute rechute ultérieure aggravée, je décide de passer chez meine doktor habituel, croisant sur mon chemin les habituels badauds baddant sur leurs bien-aimées vacances disparues, envolées trop tôt, enterrées trop vite. Leur crispation souriante a ce quelque chose d'habituellement faux que je n'avais plus vraiment ressenti chez eux depuis fin juin.

Je prends une rue où des voitures se queue-leu-leuent au milieu d'un brouillard chimique, inodore et mortel. Mes pas s'arrêtent devant une porte, un de mes doigts tirlipote une seconde un bouton de sonnette, le temps suspend son vol pendant dix. Absence. Mais éclairage bien présent dans son office.. Go-go-gadget au point d'interrogation. Je me retrouve ensuite, poussé par le désir, sur la route du Furet Du Nord local (pléonasme), genre de sous-Fnac pour nordistes (parce que nous le valons bien) dont les jours sont comptés: dans trois ans, une nouvelle Fnac ouvrira ses portes coulissantes en plein centre centre-ville, rien que pour notre bonheur de Natural Born Consumers frustrés. Quelques euros en moins plus tard, un pain coupé sous le bras et le programme télé de la semaine prochaine dans la gibecière, j'atterris enfin chez moi. Doux havre, laboratoire d'expérimentation sur le chaos contrôlé (tout un concept, il faut le voir pour le croire), je t'aime. Bref.

L'acquisition furetée est le mix live d'Amon Tobin, exécuté à Melbourne en 2003 et récemment sorti sur le label Ninja Tune. Quatrième opus de la série Solid Steel, il succède à DJ Food & DK, Hexstatic et The Herbaliser, et sera suivi par Kid Koala et Mr Scruff & Wagon Christ. Au moment où vous lisez les espaces entre ces mots, l'album en est à son troisième tiers. L'ensemble virevolte entre une jungle et une drum 'n bass énergiques et enivrantes, avec la touche psychotique que l'on trouve habituellement dans les morceaux agités d'Amon Tobin. A noter que l'ambiance devient assez furieuse sur la fin et que le travail est parfaitement exécuté, notamment avec l'utilisation de la double platine FinalScratch déjà adoptée par DJ Shadow pour, notamment, son récent live à Austin. Très bon live, en somme, avec peu de "bruits parasites" venant de la foule et un son presque léché comme un album studio.

Un CD au prix d'une consultation médicale, donc, ce qui permet un autre genre de guérison mais malheureusement bien trop cher. Les plus gros vendeurs français d'albums empêchent l'appellation "produit culturel", et ainsi la baisse de la TVA, de devenir effective.

08:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (3)

13.09.2004

( United Colors of Brainwashing )

Patou Mon Amooouuur! Phrase peut-être choquante (ma première réaction) mais certainement définitive. Je trouve que ce gars n'aura jamais besoin de prompteur de sa vie, sauf erreur de ma part, n'ayant jamais assisté à un quelconque discours dans une quelconque salle remplie quelconquement de petits actionnaires quelconques. Sûr de ses pectoraux et de son compte en banque, il a sorti la phrase de l'année, une merveille de cri du coeur et de confiance, un héroïque et fabuleux majeur tendu, fier, à la face des ménagères de moins de 55 ans et de tous les pays. Top trois des "Françaises, français, je vous merde" qui ferait bon goût à la place de l'Obélisque. C'est tellement rare, ces moments de totale sincérité, que ça en devient beau! Je veux un badge à son effigie.
Je ne sais pas si c'est le contrecoup, mais j'éteins la télé après le dessin animé du soir.

Bref.

A part ça? Marrante, la nouvelle météo sur C+. Un peu de décalage, après des mois de plateau virtuel insipide et de semi-potiches au ridicule prérésurectionnel de compète, fait le plus grand bien à la chaîne. Ca doit d'ailleurs être l'une de leurs meilleures émissions, en fait. Après la météo, un petit Guignols au sketch particulièrement jovial (lors d'un discours officiel en Irak, tout le monde se tire dessus après que le bouchon d'une bouteille de champagne saute), surtout après un an et deux mois de best-of, sauf mauvaise foi de ma part. Bref. Ensuite, Journal de la Culture où TV On The Radio apparaissait en live, ponctué de petits speeches avec The Female Voice de Tracks (vivement demain que mes étriers vrombülent au ton monocorde de ses cordes), suivi d'Agrippine dont le peure devenait subitement une webstar conchilicophile après un voyage au Japon.

Et la saga Hypérion/Endymion de Dan Simmons est finie. Enée.. Allez, ambiance: Long Distance des Turin Brakes remixé par The Bees (je trouvais pas Children of the Wind sur ce foutu album de reprises par Cat Power, damn'), suivi de Season Song par les Blue States.. Ambiance larmance, envie de lire un mot par seconde pour prolonger le plaisir. Terminer ce livre est douloureux.. Enée.. Bref. Je vais pouvoir me mettre à la littérature en un volume (enfin, littérature..). Quelques bouquins poussiéreux à déflorer, le Maldoror à terminer sans sombrer dans une marée noire mentale saupoudrée d'un spleen de chez "A Remedy For Your Life Inc.", ça me réveillera le cerveau. Et cette motherl*ving carte PCI/USB qui peut toujours pas blairer ma i430tx.. Mais qu'est-ce que je t'ai fait, BON SANG?? Restons caaaal-mes.

Un texte du 1er août dernier.

Couchés sans tarder
ni retenue
à la dernière heure de l'aube,
on s'est raconté quelques poignées d'histoires
avec autant de bonsoirs
en interlude
et sans jamais s'endormir,
après la fin du livre,
une dernière étreinte
sans ecchymose ni question,
juste pour être sûr
que l'un et l'autre nous étions bien là
à ne pas voir une bande-annonce
d'un film que l'on ne verrait sans doute pas
Tu as fait alors ton signe de croix bancale,
tu as braillé un peu beaucoup passionément,
clos les paupières à la folie..
Et tu m'as aspiré dans ta nuit
une nuit à l'américaine
et quelques scintillements de plus
que la réalité
bref
j'ai attraoé ta main qui passait par là,
et qui passait souvent par ici,
pour partir ensemble écrouler quelques châteaux de lego
vider quelques litres de lait
et s'envahir de baisers
ta main ne m'a pas déplu
au contraire
mais c'est tout ce lait
toute cette grenadine
qui m'ont fait perdre la tête
et rendu les mains moites..
Ta main a donc glissé de la mienne
non c'est plutôt la mienne qui a glissé
rendons à machin ce qui est à machin
et tu as virevolté de plus belle
toujours plus belle
vers d'autres scintillements
le sol a touché mes pieds
m'édulcorant de tout fantasme tragique.
Moi, touchant du doigt un bonheur futile,
je suis revenu dans mon rêve
et m'y suis endormi.

13:10 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (3)

31.08.2004

( Billet Crépusculaire )

Mon bureau est génial. Accessoirement en bordel, limite les The Fraggles Meet The Animaniacs et décident de déranger "quelques" affaires, mais il est génial: pour faire un peu de place, je pousse un objet encombrant et un autre tombe, ou glisse, ou bloque le précédent. Une interactivité comme celle-là, c'est si rare que c'en devient un vrai trésor, personnel et unique. Génial, quoi. J'ai un bureau en bordel et génialement amusant. Ca y est, j'ai envie de faire tomber une pile de cd en poussant trèèèès doucement ce petit marqueur fluo, là.. Envie irrépressible de faire une connerie. Dans Gaston Lagaffe, il y a un gamin dans le genre incontrôlable et imprévisible qui hurlait "Apapouuuu!!" assis sur les genoux de Prunelle. Ca serait marrant de remplacer l'IA d'un jeu d'échec électronique par celle de ce gamin, le résultat serait.. intéressant.

Bref. Quelques nouvelles trouvailles médiathéquesques (BO de Accords & Désaccords de Woody Allen, Carnages de Delphine Gleize par Eric Neveux, De Beaux Lendemains de Atom Egoyan par Mychael Danna et l'actrice Sarah Pooley - qui chante pas mal, d'ailleurs, enfin mieux que votre serviteur sous la douche le lendemain de son anniversaire -, et Ascenseur Pour l'Echafaud de Louis Malle par Miles Davis), une nuit de films (Ali G - non, attendez, je m'explique dans deux secondes -, Le Retour Du Roi - non mais attendez quoi, j'ai dit "deux secondes" - et Donnie Darko - non, attendez, je.. non rien), quelques verres, des clopes et des combats aériens de folie dans Crimson Skies ont ponctué ce petit week-end, le tout premier de ma vingt-huitième année.

Oui, bon, c'est pas que j'ai des goûts de gogues en goguette niveau récréations cinématographiques, mais j'étais innocemment aiguillonné par l'envie de louer Ali G, cette daube immonde, cette insulte faite objet, cette honte se réclamant (abusivement) du même humour que Dumb & Dumber et Zoolander. Charles Dance, dans le rôle du méchant futur Prime Minister, est tellement ridiculisé dans une scène finale que c'en est douloureux. Qu'est devenu le médecin au passé douteux de Alien 3? Orientée sous la ceinture et destinée à un public préadolescent au QI inférieur à celui d'une tondeuse, Ali G interdit toute utilisation du second degré par le spectateur. Il vise simplement la plante des pieds du monument (tout est relatif) comique American Pie, ce qui est déjà trop ambitieux. Aussi marrant qu'une de mes rognures d'ongle. Sinon? Je regrette de ne pas avoir vu Le Retour Du Roi au ciné, dans le genre heroic-fantasy pharaonique on a rarement fait aussi définitif. La fin d'un genre? Pas sûr. Le meilleur reste à venir - et à faire -: adapter Le Silmarillion. Je sais qu'il y a tellement d'autres auteurs talentueux, que JRR c'est pas tout dans la vie, mais Le Silmarillion, madre de dios! Quand reverrai-je Valinor..? A par ça? Donnie Darko, délicieux film qui se bonifie à chaque visionnage - grand merci à la petite Emims pour le cadeau!

Quand même.. C'est la beflam d'avoir un prénom de super-héros. "Atom".

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27.08.2004

( Silent Session ? )

C'est étrange, mais j'ai l'impression qu'il y a une immense 'Silent Session' quelquepart e que je suis en train de la louper. Amis, bloggeuses, activité des forums où je traîne, aérien ("ha, h'est rien" plutôt), fermeture pour travaux de mon lieu de débauche hebdomadaire..
Bon. C'est quoi cette pulsion de vacancer en seconde quinzaine d'Ahoute? Vous êtes quand même tous et toutes vachement loin, mine de rien.. Bion, tant mieux pour vous, rechagez-vous bien pour que je puisse vous pomper tout l'énergie vitale que vous aurez emmagasinée, en immonde et fausse sangsue que je suis!
Calembredaines. En fait, je pourrais prétendre un milliard de trucs à faire, ce qui n'est pas faux vu le boxon post-bombardement qui règne dans mon petit apparte, mais j'ai quand un nombre impressionnant de cassettes à mater, de quatre heures enregistrées en double durée s'il-vous-plaît, et de bordel à ranger qu'il me faudrait deux semaines sans dormir pour les premières, plus 24 pour le deuxième.
Non, c'est pas viable comme projet. Limite malsain. Bon: je laisse tomber le second, hop 24h de taf potentiel en moins, et j'attaque une cassette par jour le week-end, et une tous les deux jours en semaine. En ajoutant ce que j'enregistre en même temps, dans deux mois j'aurai bouclé mon retard vidéo.
Juste à temps pour l'équinoxe d'automne. Damned, les jeux vides et hauts et le ciné? Oubliés? Ca y est, j'ai un projet dans la vie: me détruire les yeux sous l'irradiation d'une télé plus aux normes et dans les salles obsures (et sombres) de séances à moins de 5 euros les 3 cm² de papier buvard.
Joli programme..

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26.08.2004

( Le Petit Nicolas revient )

Le Petit Nicolas fait partie du socle en béton armé featuring titane et adamantium de mon enfance, au même titre que Jonathan Livinstone Le Goéland et le Petit Prince. C'est dire l'ampleur de la nouvelle pour mon palpitant et mes petits canaux lacrymaux.

D'après le site actuabd.com dans une des news de Mars 04, Lil' Nic ize baque:

"En classant les archives de René Goscinny, qui avait heureusement conservé bien des choses, Anne Goscinny et son mari Aymar du Chatenet ont retrouvé pas moins de 90 textes inédits du "Petit Nicolas". Une mine d’or et d’humour qui nous sera offerte à l’automne prochain.

Le Petit Nicolas est moins connu qu’Astérix ou Iznogoud. C’est pourtant l’une des oeuvres majeures de la littérature enfantine et son succès reste constant depuis la parution de son premier recueil en 1960, bien avant qu’un certain Astérix ne vienne la mettre au second rang dans la success-story de Goscinny. Plus de 8.500.000 exemplaires de ses cinq titres ont été vendus depuis, ce qui est rarissime dans le domaine de la littérature pour enfants. Mais le Petit Nicolas, comme beaucoup de classiques, ne s’adresse pas uniquement aux enfants. Il fait rire à tout âge, ce qui explique que, plus de quarante ans après sa création, il soit toujours là.

On ne connaissait de lui que 75 nouvelles, éditées dans cinq volumes : "Le Petit Nicolas", "Les récrés du Petit Nicolas", "Les vacances du Petit Nicolas", "Le Petit Nicolas et les copains" et "Le Petit Nicolas a des ennuis". En classant les archives de René Goscinny, sa fille Anne en a découvert 90 autres, publiées entre 1959 et 1965 dans "Sud-Ouest Dimanche", "Pilote" et "Elle". Toutes illustrées par l’illustrissime Sempé. Avec les personnages classiques (Agnan, Alceste, Clotaire et... le Bouillon, le surveillant), mais aussi de nouveaux.

En octobre, sortira donc un volume de 500 pages rassemblant ces inédits. Pour l’occasion, Anne Goscinny et Aymar du Chatenet créent une nouvelle maison d’éditions, IMAV, qui publiera essenstiellement des inédits de Goscinny. Le scénariste le plus génial de l’histoire de la bande dessinée était aussi un écrivain de talent, dont peu d’œuvres sont disponibles. Une injustice qui sera, grâce à cette nouvelle maison d’éditions, enfin réparée."

Enorme.

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24.08.2004

( Je suis tricoteur d'enclumes )

In case of extreme lendellism, please contact this 4.62€/sec phone number:
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[JeanGabinisme=True]

Formation, formation.. C'est pas vraiment une formation, hein, c'est plutôt du genre "inné", tu vois?
Bon. Déjà tu commences assez tôt, vers l'âge de 2-3 ans, où on te demande t'aller dans des terriers bizarres (un peu louches et glauques, du genre pas fréquentab'), carapaçonné avec un style (genre) caliméresque du Square aux Abattoirs, sauf que le chapeau tu le portes sur le dos, façon Ninja Turtle Meets The Gritche. Pis après, bin tu roule ta bosse dans les tunnels, sombres et obscurs, obscurs et sombres, tout ça, avec ton appareillage méphistophélique à la mords-moi l'pif, et vas-y donc que je crisse, et vas-y donc que je creuse le plafond.
Tout ça pour quoi? Tout ça pour arrrracher des copeaux de métal qui retombent dans ta carapace de trois sous.

Non mais j'vais t'dire, mon p'tit gars, hein, que y'en a pas deux des comme moi, hein, PAS DEUX qui raboter Dame Nature comme je l'faisais. Et précoce, le p'tiot, dès deux ans! Bon. Alors, après, tu évolue, tu passe à la récupération de la limaille et à l'entassement, pis plus tard, beauuucoup plus tard, tu t'occupes de la faire fondre! Mais là, houlààà mais ça d'vient une vraie épreuve d'homme, comme les douze travaux d'Ulysse, si tu vois c'que j'veux diiire.. Donc ça, pas avant 8 ans. Pis bon, ensuite, le modelage du métal en fusion en miiiince, tout mince fil avec des gants en amiante (c'est génial, l'amiante). Le fil il est après passé dans les dents de deux fourchettes (c'est pas des fourchettes mais c'est comme qui dirait blanc bonnet et blanc bonnet) pour le rendre liiiiisse et soyeux.

Donc faut savoir ramper fort, manier la pelle bien et vite (mais bien, hein? gare à ton croupion si un maton t'chope), pas avoir peur de s'cramer les sourcils et les poils du pif, et manier le gant à l'amiante comme un vrai forgeron. Après, vers 22 ans, tu peux apprendre à tricoter. Cinq ans que j'fais mon enclume, moi, et t'verras l'oeuv' d'art qu'ce s'ra!! D'VINDIEUUU !!

[JeanGabinisme=False]

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20.08.2004

( Un Samedi Soir )

Les samedis soirs, enfermé chez soi, ont parfois du bon. J'avais envie de sortir, voir du monde en me saoûlant plus ou moins la tête, mais sortir seul alors que mon café habituel était parti en vacances ne me disait rien. Plutôt passer quelques heures délicieuses chez soi, et d'ailleurs mon porteflouze implorait grâce.

J'allume la boite à trépanation, zappe sans effort jusqu'à arte. C'est décidé, je ne bouge pas de mon clac-clic de la soirée. Je prends un air de bibliothécaire devant ma vidéothèque en essayant de me souvenir du maximum de détails, histoire de voir si j'ai suffisamment oublié tel ou tel film pour le voir à nouveau. Echec. Mais il y a aussi cette pile d'une vingtaine de vhs à côté de la télé, qui demandent à être étiquetées, et où se cache un Joao Cesar Monteiro. Pas envie de jouer du FFW ou du REW pendant trois quarts d'heure pour trouver une trace du Bonheur.. Vaincu, mes clopes, mon bazillac et moi nous installons à l'heure du crime devant la fin d'un reportage sur la récupération d'objets dans l'art, laissant place ensuite à Niki de Saint-Phalle et son Jardin des Tarots.

J'avais entendu parler d'elle sur un forum, où je m'étais perdu dans un humour hasardeux et aveugle au sujet du nom de l'artiste et de son intéressante origine freudienne (grand moment de solitude), et je n'avais retenu que l'utilisation folle de couleurs vives. Surprise. En Toscane, elle a mis en sculptures les vingt-deux représentations des arcanes majeures en un immense jardin où les visiteurs peuvent déambuler ou tomber en pâmoison (rayez la mention inutile). Le plus fabuleux est cette sculpture féminine démesurée qu'elle a aménagée avec tout le confort moderne et décorée de milliers de petits morceaux de miroirs. Elle habite véritablement l'une de ses oeuvres, dort dans l'un des seins.. J'ai ressenti alors un léger dessèchement de la langue, et j'ai fermé la bouche.

Après Metropolis, un film d'une demi-heure, Là-haut Sur La Montagne. La cinéaste filme deux personnes agées habitant une ferme en montagne, au cours de leurs tâches quotidiennes, ou ramène en enfance lors de courts plans fixes d'extérieur entre animaux domestiques et contemplation de la nature, de scènes de cuisine silencieuse, de la lumière du Soleil qui apparaît puis glisse et s'efface sur le vieux sol de la maison.. Volonté de fixer à jamais des lieux et des souvenirs personnels? Cette vieille chanson, le son pris indirectement emporte à l'intérieur d'une mémoire nostalgique du temps qui ne s'écoulait pas, et que je fais mienne.

Un samedi soir.

13:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (3)

17.08.2004

( Evolution du KiKooBlog )

Depuis hier, je travaille à la construction d'un grand index regroupant, à la façon des admins de blogs d'hautetfort, tous les billets écrits selon un tri par date. Un index jumeau utilisant le tri par catégorie sera mis enchantier très bientôt. Leur intérêt est de faciliter la recherche le surf en synthétisant leur intitulé.
La première version est achevée depuis ce matin, malgré une visibilité que j'espérais bien meilleure (liens en gras, quelques disproportions, couleurs de police inadéquates) grâce à l'interface, pas si Wysiwig que ça, de hautetfort.com. Après quelques essais intéressants dans le code toujours buggé de la css, je suis revenu à la présentation habituelle, tendant mon poing de rage vers les nuages et les insultant de tout mon coeur (c'est toujours de leur faute - ceux qui se souviennent de cet épisode des Simpsons ont toute ma considération).

Aussi n'hésitez pas à me faire part de vos remarques, insultes, déclarations d'amour et autres NotToDo Lists.

Pour le billet ( Août 04 ), je mettra en ligne commentaires et liens dès que possible.

J'ai ajouté quelques liens dans le blogroll de droite, qui va bientôt subi un lifting qui améliorera la visibilité les jours de brouillard chimique (Mazingarbe, si tu nous lis..).

12:05 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (4)

09.08.2004

( Jus d'Orage )

Début de la troisième semaine de taf après deux de vacances. Ca donne presque envie de chômer ou de tout plaquer pour se fondre parmi les hauts-reliefs usés des vieux temples de Thaïlande.


Il a plu, avant-hier. Une pluie timide et anorexique qui a agonisé en même temps que le jour, et aujourd'hui je l'espère plus que jamais. Elle me manque, comme une âmie qui promet maintes fois de venir me rejoindre pour un week-end hors monde, mais contre-attaquée par un truc rassi de dernière minute. D'ailleurs qu'est-ce qu'il était bon, cet orage hardcore qui bondissait de nuage en nuage sur ses ponts de plasma!

Où vont tes pensées, pour négliger ta colère aussi facilement? C'est le bon moment, tu sais, il fait trop chaud et trop lourd pour mon mètre quatre-vingt treize, et toi tu te soucies d'un truc aérien, planant loin au-dessus de nos interrogations connes.. Laisse-toi aller.. Viens dans mes bras et explose.. Mais si. Tu peux, tu sais? La douleur n'est plus rien pendant un petit pétage de plomb nocturne, et on aime ça, en bas.

On devrait investir dans un énorme climatiseur d'un kilomètre cube alimenté à l'énergie solaire, bordel. Ca ferait du bien à tout le monde, Terre compris. Peut-être même qu'un truc dans le genre, mais long de dix kilomètres et une largeur dix fois inférieure, histoire de ne pas avoir un appel d'air monstrueux. Un climatiseur n'est pas un aspirateur de cent térawatts. Bref.

J'ai chaud, très, ça commence à rissoler sévère dans le pot de confiture. Je fais me *brumiser* la bouche et tout le système digestif avec un classique mais classieux coquetèle (sic) mug+banania+cruesli+lait glacé. Faut dire qu'avec un frigo overclocké comme un congélateur fatigué, je refroidit mon coin cuisine d'un degré à chaque ouverture. Bon, j'ai chaud et j'ai faim, chouette.

[vingt minutes plus tard..]
Je me suis rendu compte à 18h25 que mon porteflouze se la jouait asthmatique en manque de solupred et de bécotide, d'où l'improvisation urgente d'un blitzcommando à La Poste. Vive l'air climatisé! Le Soleil s'énerve un peu plus tandis que le ciel étend ses bras crasseux et dépressifs à l'Ouest. Et j'ai toujours chaud-faim-soif.

conçu en écoutant la fin de cLOUDDEAD - cLOUDEAD et le début de TV On The Radio- Desperate Youth, Blood Thirsty Babes.

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