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28.07.2004

( Faux Journal d'une Star de la Chanson Française )

Ayant passé l'après-midi à lire le journal de ce groupe de rock belge (suivre le lien en bas, après avoir choisi la langue), je vous fait part d'un petit bout.. Le reste du journal se savoure du début à la fin: anecdotes de concerts (beaucoup), de vie (un peu), marrantes (Benoit Poelvoorde frappe encore! ^^).. Déjà trois albums! Mais que fais-je ?! Bon lectage.

"(Toute ressemblance ne serait que pure coïncidence)
- Je suis super à la bourre. Je dois finir cette chanson pour Véronique Jeannot. Elle m’a flatté cette conne quand elle m’a appelé. Elle adore ce que je fais. J’ai rien bossé. Je vais lui envoyer “Les cornemuses d’Ecosse” une chanson que Patricia Kaas a refusé. A moins que je ne la garde pour l’album de Michal de la Starac. A mon avis, Michal vend plus. Ouais, c’est ça. Je la garde pour Michal. Et Véronique Jeannot, cette pauvre “has-been” qui cherche une voie de retour, qu’elle aille au diable.

- Hier, Fabricio (mon manager) a reçu un coup de fil du Ministère des Affaires Etrangères. Ils veulent m’emmener au Japon en voyage officiel. Dans le cadre de “saines transactions” entre les deux pays. La chanson française marche à donf là-bas. Je dois juste faire “sans obligation” deux chansons au piano le dernier soir à l’ambassade. Facile. On y reste six jours. Hôtel 5 étoiles, woaw. Tous frais payés.
Je m’inquiète: j’espère que tout est bien payé par le ministère. Je voudrais pas qu’Universal me retire ça de mes royautés.

- J’ai télephoné à Rita d’Universal. Elle est trop forte. Quand elle a appris que j’étais emmené par le ministère au Japon, elle a trouvé dans l’après-midi une distribution et une sortie de mon disque là-bas. C’est pas con, comme j’y suis 6 jours, je fais ma promo à l’aise, je ferai même quelques radios et télés. Un gros producteur de télé (un Ardisson japonais, ha,ha.) adore le disque. Il a promis à Rita un playback sur une spéciale Elton John. Cool.

- Putain, le Japon, quelle horreur. Tous ces gens...
Voyage interminable mais on a bien ri. Je me suis goinfré de truffes landaises. Et le champagne... On a vidé deux bouteilles. Fabricio m’accompagnait. Universal s’était arrangé pour qu’il vienne. Il boit pas, donc j’ai bu sa bouteille. Je m’inquiète: j’espère que son vol était bien payé par le ministère. Je voudrais pas qu’Universal me retire ça de mes royautés.
On a eu un super long briefing du chef du protocole. Il racontait que nous représentions la France chacun dans notre domaine et que nous nous devions d’adopter un comportement irréprochable, blabla. J’avais l’impression qu’il me regardait quand il disait ça. Ils seraient archi-susceptibles les japonais. Ensuite le ministre est passé nous voir tous. Plutôt sympa ce con.
Le vol était top cool. J’ai fait beaucoup de dédicaces et des photos aussi. Beaucoup de gens de province, des chefs d’entreprises et leur épouse, beaucoup de gens encore facilement impressionnés.
A bord, j’étais pas le seul artiste. Aznavour était là aussi. Quel crâneur. Mon dernier disque s’est vendu 15 fois plus que le sien. C’était étonnant de le voir là. Isabelle Huppert aussi. Et Ludivine Sagnier. Quelle bombe cette fille. Elle était avec son mec... dommage. Not cool.
Le disque marche un peu au Japon, on a eu un bon démarrage, ça me rassure. Elton John, je l’ai même pas vu, il voulait voir personne ce gros phoque. Il a même enregistré ses chansons tout seul dans l’après-midi. Mon playback était cool. Si je dépasse les 20.000 ventes, on organise une tournée m’a dit Fabricio. C’est trop facile.
Le séjour était disons amusant. Beaucoup de repas avec des coincés du cul quand même. Un moment, lors d’un repas officiel, j’étais placé à côté d’une jolie dame, une bordelaise, qui me disait que son plus beau souvenir de concert, c’était les “Enfoirés” à Bordeaux. Elle en a pleuré qu’elle disait parcequ’"ils étaient tous unis pour la bonne cause”, ha,ha. Putain, ça m’a fait penser qu’il faut vraiment que je mette la pression pour en être, ça marque les gens de manière considérable. Surtout les beaufs de province.
J’ai aussi fait beaucoup d’interviews pour l’album. Putain, Rita, elle a vraiment assuré sur ce coup-là.
A l’ambassade, le dernier soir j’étais trop bourré. Trop de champagne. On a tous reçu un téléphone mobile... avec une carte prépayée! Les “saines transactions entre les deux pays” ha,ha... C’est un super mobile avec lequel on fait des photos et on peut se les envoyer aussi sec. Avec Fabricio, on a trop ri. On essayait de photographier le dessous de jupe de Sagnier- quelle bombe cette fille. J’ai même pas eu à chanter mes deux chansons, c’est Aznavour- à qui on avait rien demandé- qui a proposé de le faire. Il a eu une “standing-ovation” ce con. Je me suis éloigné un instant avec la fille de l’ambassadeur. Charmante. On a rien fait, elle était trop jeune, mais notre absence a vite été remarquée et le chef du protocole m’a tiré une tronche jusque par terre.
En rentrant, sur mon répondeur, Rita qui me dit que “Les cornemuses d’Ecosse” n’ont pas plu à Michal. J’espère que j’ai encore le numéro de Véronique Jeannot.

- On est à 350.000 albums vendus en France. C’est trop cool. Je vais enfin avoir une avance d’Universal et mon super cadeau. Rita m’avait promis un énorme scooter de luxe si je dépassais les 300.000 exemplaires. Un scooter! Enfin!... Je m’inquiète: j’espère qu’il s’agit bien d’un cadeau. Je voudrais pas qu’Universal me retire ça de mes royautés.
Ils me demandent déjà des nouvelles chansons. J’ai rien bossé. J’ai bien pensé leur faire écouter “Les cornemuses d’Ecosse” mais bon... Fabricio trouve ça pas trop mal... Véronique Jeannot n’aimait pas trop la mélodie. Elle a pas été convaincue par les paroles non plus. Quelle conne. Has-been.

- On a eu une réunion à Universal pour voir si on tirait les boeufs pour atteindre les 500.000 exemplaires ou si on laissait planer jusqu’au prochain album. Fabricio défendait l’idée de la durée et Universal qui estimait qu’on avait ouvert la brêche et que c’était maintenant à nous de foncer. Fabricio a relancé l’idée d’être shooté-photographié sur une plage avec une bombe-sexe ou mes deux neveux. Il est sûr d’obtenir un haut de colonne en couv’ de “Voici”. Et il pense que “Voici” serait trop content de nous payer le voyage dans les îles pour ce faire. Ils nous prendraient au télé-objectif de loin. J’ai dû expliquer que ma soeur ne voulait pas voir ses gosses dans “Voici”. Moi, je préfère qu’on paye une pute, j’ai répondu. Fabricio propose la fille de son avocat. Elle est super jolie et elle a besoin de vacances.

- Hier soir, soirée géniale dans la boite de Johnny. J’avais reçu un carton d’invitation V.I.P. et Fabricio m’assurait que le champagne y coulait à flots. Quelle claque. Le carré V.I.P. est super protégé. On peut y faire ce qu’on veut. J’ai rencontré une fille super marrante. Elle vient du Havre. Jolie et très naturelle. Sophia elle s’appelle. J’étais séduit à mort, mais elle était trop chère.

- Enfin je vais faire la Starac! Fabricio leur a demandé un cachet de 4500 euros.
Ils ont dit oui. Mais je dois faire un medley avec les gamins. Pfff... Mais je suis assuré de faire tête de gondole dans les LECLERC aux rayons disques pour une semaine. Ils sont partenaires. Cool. Fabricio prévoit un bon 10.000 exemplaires vendus dans la semaine si le prime est pas loupé. J’ai rencontré la fille de son avocat. Elle est super jolie. On part le 30 de ce mois à l’île Maurice avec elle, un photographe de “Voici” et Rachida, l’assistante de Rita. Finalement, c’est Universal qui paye l’avion et le séjour. Ce sera débité de mes royautés.

- Hier, Fabricio qui me dit: “On a une offre pour inaugurer un Flunch dans un hypermarché à Pau. 10.000 euros pour deux playbacks”. J’hésite, ça tombe dans la semaine où je devais me faire blanchir les dents.

- Hier, la Starac. Putain, ces gamins se la pètent grave! Je savais plus où me mettre. Lama était là, il arrêtait pas de leur dire à quel point il les trouvait super talentueux. Il se rapprochait un peu fort de la petite blonde. Trop souriante cette fille. Quand il est parti, elle a dit: “J’te jure, il a une haleine de ouf!”.
Je savais pas trop quoi dire. Le stress de ces gamins, c’est une torture. Ils sont hyper speedés, et ils carburent au coca pour la plupart. Ils ne peuvent pas prendre de calmants, ni d’alcool avant les plateaux. C’est écrit dans les contrats. Mais le petit beau gosse, j’ai entendu qu’il demandait du shit à un mec de la sécu. Heureusement qu’ils ont ça. Dans les couloirs, ils sont les rois. Ils engueulent tout le monde. Dans un an, ils feront des boites de nuit à Tulles ou à Colmar.

- J’ai pas d’inspiration. J’ai commencé un texte:
“Je t’ai vue et j’ai eu un flash.
Ca vient de ta trompe d’eustache.
T’es belle mais situation-relou.
Car ton mec il est à genoux”.
C’est nul.

- J’ai fait hier une radio avec Yannick Noah. Quel mec. Gagner Roland Garros, et 20 ans plus tard faire un carton dans la musique. C’est top classe. Il est géant ce mec. Trop beau. Quelle présence. On a parlé de ses gosses. J’ai trop kiffé. Je pensais “Putain, y a 20 ans, j’étais à Troyes avec Tatie à regarder sa victoire à Roland Garros, et me voilà devant lui à lui proposer “Les cornemuses du Sénégal”.
- J’ai reçu le scooter. Rouge. Rita est trop gentille. Je crois qu’elle est un peu amoureuse de moi. “Il est pas beau ton cadeau?” qu’elle disait.

- On est à l’île Maurice. C’est finalement Rachida qui sera sur les photos. La fille coincée du cul de l’avocat, elle a refusé le deal au dernier moment. Putain, on était pas dans la merde. Quelle conne. Rachida, elle est sympa, mais c’est pas un canon. Elle a un gros cul. Le photographe a suggèré qu’on reste assis, et qu’elle mette une serviette sur ses genoux. C’est pas glamour, mais ça va tirer les boeufs. Ca a duré des heures, parcequ’on ne voyait pas où était planqué le photographe. Mais bon, le plus dur est passé. On tire les boeufs.

- J’ai raconté à Fabricio ma rencontre avec Noah . Putain, il m’a mis la honte ce con... Noah, il vient du Cameroun, pas du Sénégal. Merde."

16:00 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (9)

20.07.2004

( Petite Prose Improvisée )

C'est dans le silence de la Médiathèque Municipale, parasité des protestations des touches du clavier, que j'extirpe ces quelques mots de mon cerveau endormi. Par quoi? Par cet après-midi maussade où règner la lourde atmosphère du retour à la civilisation mixée à la récupération des quatre jours passés au Festival de Dour (cf. le blog de Tibolano). Bref, un début de semaine parmi les moins prolifiques de ce côté-ci de l'Univers connu.

Sinon? Côté news, je m'efforce de finaliser mon abonnement à Free (dammit, j'ai oublié mon RIP, c'est mort pour aujourd'hui è_é ), de mater mes 10-12 VHS de 4h en vitesse lente qui poussiérise à côté de la télé, et de pousser toujours plus loin mon talent appliqué à l'annihilation des moustiques.. Le plafond commence à ressembler à un ciel étoilé en inverse-video.

Ce petit mot à caractère récréatif est bien vide, mais qu'importe, ail bi bac lundi prochain pour une vraie mise à jour.

15:20 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

05.07.2004

( Take Care )

Klaxons dans la nuit. Les étoiles se sont planquées derrière le mur de nuages et en profitent pour organiser leur concours annuel de supernovas. Du cinquième étage, le quartier en contrebas semble avoir subi une coupure d'électricité. Baricco et Air viennent d'expirer leurs dernières paroles et notes tandis que mon week-end n'en finit pas d'agoniser. Demain, ça sera.. non, ne pensons pas à demain.

Une copine, hier soir, m'annonçait que c'était son anniversaire. Ca lui faisait une belle jambe. Elle voulait passer cette soirée seule, loin du classique famille-potes-soirée-doliprane."Une expérience" m'a-t-elle dit. Mais on rencontre souvent des connaissances dans un café que l'on fréquente depuis quelques années, alors..elle a décidé de changer de café et, du coup, est devenue plusieurs.

Mon coeur oubliait de battre chaque fois que sa mélancolie débordait de sa coquille de vingt-trois ans.

08:50 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

29.06.2004

( Everything in its right place )

Tout s'inventorie, se classe, se catégorise pour être sûr de mettre un mot, une appellationsur chaque objet, concept, animal, végétal.. Puis on en extrait le "meilleur" pour en faire ces compilations, ce qu'il faut avoir vu, lu, écouté, vécu. Des "Must-have" énormes, des tétracompils à prix sacrifiés pour expérience musicale ou cinématographique condamnée. C'est beau comme c'est terrifiant.

Uniformisation des goûts, des couleurs, des natures et des individus, des modèles de pensée et donc de créativité. L'originalité même se standardise, alors quelle est la solution? Rester soi-même.Mais comment le rester lorsqu'on est conditionné dès la naissance, protocoliséede fort belle manière par la respiration dite "du petiit chien", par les examens médicaux, les "références" si belles et intouchables de l'éducation post-natale? Tout est définitivement bouclé. Le prix au kilo de l'existence est déjà fixée par la moyenne de ceux des parents, alors "merci de ne pas vivre votre vie comme vous en avez envie"! Et si quelqu'un par malheur, sort le nez de sa pitance matinale "Cervo 2000", nul besoin de l'écarter du troupeau, ce trublion le fera très bien tout seul.
Cataloguez, inventoriez, n'oubliez rien de peur qu'on ne vous oublie.

08:50 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

16.06.2004

( De l'inattendu dans mon assiette )

..ce qui est un un ptit peu beaucoup mon propre.

Plantons le décor: 19h40. Intérieur jour. Atmosphère tiède, mec en caleçon-T-shirt. Fond sonore télévi(s/d)uel. Bruit de casserole dans la cuisine. Ululement mégamix de 2-3 chansons en même temps, signe d'entrain certain et de jolie humeur avant d'attquer la ketchupéé Reine Margot, du délire-man Patrice Chéreau.

Dans une casserole fumante et vidée de son eau bouillante, quelques pommes de terre en train de cloper leur dernière. Quelques quartiers de tomates gisent dans leur jus, les survivantes essayant d'éviter de se noyer dedans. Terreur dans le firgo. J'ouvre la porte et saisit l'un de ces misérables crânes d'oeuf entre les joues. Je machiavélise mon sourire, histoire de réussir mon plat. Un meurtre ovale plus tard, je récidive: horreur impuissante parmi les tomates, panique totale chez les oeufs, le rosé reste froid. Ma main toute-puissante (comme la force de Musclor) en attrape un autre, d'eux, des oeufs, crève sa carapace de double-Caliméro et déverse ses entrailles translucides et glimounantes dans la poêle. Délicieux charnier. Mais.. Mais.. Mais c'est quoi ??

"Des jumeaux!!!

Des

Ju

Meaux

..!"

Plus quelques répétitions séniles de l'écho dont je me fis l'écho.

Deux jaunes d'oeufs, un peu plus petits que d'habitude, faisaient des yeux aussi ronds qu'eux-mêmes et que les miens. Bouche bée peu baveuse devant le miracle pas encore cuit, je contemplais, profondément ému (eh oui), ces deux ex-futurs piou-pious qui cohabitaient secrètement dans leur astéroïde de calcaire. Peut-être se planquaient-ils en vue d'une évasion eastwoodienne hors de leur Alcatraz..

10:55 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (6)

11.06.2004

( Hourrer )

Hourrer. v. trans. & intrans.

Manifester son contentement d'une manière ostensiblatoire et gesticulatrice. Ex."Tiens, regarde, Mufflette hourre!" Hum.Les anti-insultes sont fort recherchées: "Va te faire hourrer!" est une des perles qui circulent parmi les initiés.

Source > Le Grand Kiktionnaire.

16:35 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

10.06.2004

( Orage )

Un orage se déchaîne sur ma petite ville. Tromblons et averses en folie, lumière blanche d'une aube timide, clair-obscur inquiétant..

J'AIME !! "Teeeempêêêête, teeeempêêêête !!", pour reprendre Dracula (salut mec!). LA pluie me fait un bien terrible, mais les orages, eux.. c'est autre chose. Entre l'excitation d'un gamin de 11 ans en face d'un western spaghetti fou furax(autobiographic time) ou dans son premier ride dans une bûche (..l'attraction foraine, ça doit être légèrement douloureux sinon).

J'exulte! *^_^* Ca change des jours derniers. Et c'est bien.

09:30 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

04.06.2004

( Lapin Marron et les Humains )

Hier soir.. Repas froid rapide et délicieux. Bus, ligne 9, arrêt proche du cinéma. Place à 4.50eu. Une nana et deux mecs derrière moi, patientant, discutant. The Brown Bunny vo au programme. Discussion sur un éventuel changement de la formule du Ciné-Club. Installation sur la tribune du haut, pile poil au milieu. Rangée du milieu, face au milieu de l'écran. Trois personnes s'installent derrière moi. Film. Emotions. Au-delà des mots, le langage est ici image et musique. Générique de fin. Knock-out. Tard. Plus de bus. Demande à l'un des mecs s'ils peuvent me déposer en ville, près de chez moi. Sur la route, nous faisons connaissance. C. a bien envie de boire un verre. Direction aussi sec le sublime bar à vin de notre triste bourgade. Bière, blanche, Sauvignon, Ice Tea. Discussions. Cinéma. Beaucoup. Récits de voyage de l'un, pH, au Mexique (vengeance! :) ) pendant 6 mois. L'autre, S., reste assez discret. On rit, nos quatre sourire éclairés par la bougie expirante. Plus tard, 1h du mat, chacun rentre chez soi. Et j'ai passé une soirée merveilleuse.

12:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

02.06.2004

( Katsuhiro Otomo - Memories )

Par le biais de la newsletter Glénat Manga, je viens d'apprendre deux nouvelles concernant Memories, de Katsuhiro Otomo, père du classique S-F Akira.

En effet (ouaaaaah la construction grammaticosyntaxique de sociopaaaathe), Memories ne sortira pas au cinéma. Ce film à sketches (Magnetic Rose de Koji Morimoto, Stink Bomb de Tensai Okamura, et Cannon Fodder de Katsuhiro Otomo) était sorti en 1995 et n'avait jusque-là montré le bout de sa pelloche que dans qques festivals ou sur arte (uniquement des extraits.. eh oui! Vous voulez une copie? ^_^ NAN! :)p ). Le voici donc prévu le 09.08.04 en dvd !! On attend encore sous quels packagings différents (4? 9?)..

Je suis en joie !!

www.catsuka.com/interf/morimoto/morimoto.htm
www.animenewsnetwork.com/encyclopedia/people.php?id=4143
otomo.free.fr/

12:30 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

01.06.2004

( Ces albums que l'on garde si loin.. )

Apparemment, je suis parti pour un long périple musical étrange: malgré moi, mes ptits doigts suivent mon envie et choisissent les albums qui font mal. Ceux qui sont si difficiles à réécouter pour telle ou telle raison.

Après Lamb - Fear Of Fours, qui m'a si délicieusement réapprivoisé malgré les souvenirs qui y sont liés, here commes PJ Harvey - Is This Desire et son odeur de renfermé ou ce parfum si féminin (aïïïïe), suivi de Starsailor - Love Is Here et son détricoteur de moral intégré, et pourquoi pas Portishead - Dummy ou Portishead - Portishead.. "Presque que des classiques", vous direz-vous dans votre soliloque préalzheimerien! C'est leur grande force: figer pour la vie, dans l'âme d'une voire de quelques personnes, des émotions liées à des souvenirs très particuliers. Bah oui.

En attendant de vous initier à Bran Van 3000..

22:35 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (4)

18.05.2004

( Auto-censure )

Je me posais la question hier soir d'ajouter ou pas un soliloque relativement macabre et glauque, La Solitude et l'Amertume du Coupeur de Bois.

Rapidement arrivé à la conclusion que l'auto-censure relevait de la pure ignominie, à savoir, refuser pour toujours (car une seule fois est de trop) à sa liberté d'expression, j'ai décidé de mettre online. Les Admins d'H&F jugeront de la perennité du woodchopper ensuite.

Rendez-vous demain vers 9h pour le moment de vérité, et éloignez les enfants.

14:30 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)