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30.06.2004

( Damned ! )

J'ai dans la tête La Maman Des Poissons, de Bobby Lapointe.

J'aime beaucoup Boby Lapointe, mais la même strophe en boucle, damn', quoi!

09:35 Publié dans Damned ! | Lien permanent | Commentaires (4)

29.06.2004

( Everything in its right place )

Tout s'inventorie, se classe, se catégorise pour être sûr de mettre un mot, une appellationsur chaque objet, concept, animal, végétal.. Puis on en extrait le "meilleur" pour en faire ces compilations, ce qu'il faut avoir vu, lu, écouté, vécu. Des "Must-have" énormes, des tétracompils à prix sacrifiés pour expérience musicale ou cinématographique condamnée. C'est beau comme c'est terrifiant.

Uniformisation des goûts, des couleurs, des natures et des individus, des modèles de pensée et donc de créativité. L'originalité même se standardise, alors quelle est la solution? Rester soi-même.Mais comment le rester lorsqu'on est conditionné dès la naissance, protocoliséede fort belle manière par la respiration dite "du petiit chien", par les examens médicaux, les "références" si belles et intouchables de l'éducation post-natale? Tout est définitivement bouclé. Le prix au kilo de l'existence est déjà fixée par la moyenne de ceux des parents, alors "merci de ne pas vivre votre vie comme vous en avez envie"! Et si quelqu'un par malheur, sort le nez de sa pitance matinale "Cervo 2000", nul besoin de l'écarter du troupeau, ce trublion le fera très bien tout seul.
Cataloguez, inventoriez, n'oubliez rien de peur qu'on ne vous oublie.

08:50 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

28.06.2004

( Retour )


Des ombres sans goût
m'appellent du fond des bois vierges d'Islande
d'un chant sourd et profond comme la terre.

Mon attente les impatiente, je les écoute en souriant.
J'ai préparé quelques affaires en prévision d'un départ
précipité, mais depuis la première note
le futur n'existe plus à mes yeux.

Je me contente de les écouter entre les notes, déconstruisant
peu à peu mon existence, mon être, mettant à plat
le moindre plan détaillé de mon subconscient.

Je m'annihile. Je disparaît. Je me dissous. Je suis
une vapeur d'éther baignant tout objet, toute personne,
toute pensée.. En me donnant l'omniscience, je me rends
compte comme tout cela est vain. Chaque geste
que nous faisons est futile et déjà un échec avant même d'avoir
été initié.

Nous fonctionnons à vide, nous sommes un serpent
qui avale sa propre queue empoisonnée. Un océan
d'acide se digérant.

Alors, je reste immobile. Je souris. J'entend encore
ce chant absurde et clairvoyant.

Et je retiens ma respiration.

24.06.2004

( Le calme après la Tempête )

Hier, vers 21h.

Après quelques heures de tempête, j'ai les yeux fleuris de cumulus gris furax. Elle me détend, me fait sourire d'un de ces sourires presque vicieux. Là, le vent est retombé comme une pauvre bise de Corrèze, le Soleil se la joue star invisble sous les spots d'une salle enfumée, ou bienénorme vaisseau spatial scrutant de ses spots térawattés les rues et les toits, à la recherche d'un humain de trop. Tiens, j'ai une idée de film. On commence par.. Nnnnaaaannn, je le garde pour moi, celui-là. Avec les autres, hop!

Je coupe là (oui, ----------> là) tout délire textuel pour enchaîner sur (et dé-chaîner - hoho) un texte du 8.VI.04. Enjoy.


La ville retient sa respiration sous la vague de plomb bouillant, sombrant peu à peu dans un coma vaporeux.
Je regarde la cage d'escalier du dernier pallier. Tout au fond, il n'y a pas de lumière.Je suis curieux de connaîte le nombre d'étages.. Une marche dimanche, une autre hier soir.. Encore une ce soir.

Je n'existe pas. Mes couleurs se délavent. Toutes les nuits je vois des couchers de soleils noirs sur des océans d'encre de Chine à travers un aquarium grand comme le monde. Et je pleure du sang.

Dialogue à un. Un point sur le i. Le dictionnaire est vide.

Un huit ou l'infini?

Hurlements dans la pénombre.

Pleure pas.. pleure pas..

Pleure.. pleure..

Jupiter n'est plus borgne.

Sous la mer, le Soleil brille sous mes pieds, et les Baleines Blanches s'exilent sur Saturne.

Le train de 00h00 est passé à 23h49 et ne s'arrêtera plus.

Laissons aux autres le soin de parler pour nous, puisqu'ils en ont le talent et l'envie.Laissons-les faire, si ça les amuse autant. S'il n'y a plus que ça pour les enivrer, pour qu'ils se sentent dans la peau d'un homme nouveau.. Les pauvres, les pauvres! Si peu de considération pour leurs semblables! Après tout ce qu'on a dû faire pour eux..

Mes yeux se ferment tandis qu'une douce mélodie s'effiloche à mes oreilles.

Brûlons-nous, ils resteront calmes.

Merci de ne pas vous approchez du bord avant mon signal.

Sombrez.

( Vers la Sortie des Autistes )

11.VI.04 - 15h14

Dans cette grande boule
sans dessus ni dessous
tout ne tourne pas toujours aussi rond
ça permet d'espérer
de sortir par le petit trou
là-haut
celui où y a plein de lumière
celui qui sent le Soleil et l'éclipse de Terre
apparemment ça espère plutôt bien pour toi
passe le bonsoir à Sélénie
et quand Révolution sera faite
dépose un cygne noir par ici
nous repasserons par là.

16.06.2004

( De l'inattendu dans mon assiette )

..ce qui est un un ptit peu beaucoup mon propre.

Plantons le décor: 19h40. Intérieur jour. Atmosphère tiède, mec en caleçon-T-shirt. Fond sonore télévi(s/d)uel. Bruit de casserole dans la cuisine. Ululement mégamix de 2-3 chansons en même temps, signe d'entrain certain et de jolie humeur avant d'attquer la ketchupéé Reine Margot, du délire-man Patrice Chéreau.

Dans une casserole fumante et vidée de son eau bouillante, quelques pommes de terre en train de cloper leur dernière. Quelques quartiers de tomates gisent dans leur jus, les survivantes essayant d'éviter de se noyer dedans. Terreur dans le firgo. J'ouvre la porte et saisit l'un de ces misérables crânes d'oeuf entre les joues. Je machiavélise mon sourire, histoire de réussir mon plat. Un meurtre ovale plus tard, je récidive: horreur impuissante parmi les tomates, panique totale chez les oeufs, le rosé reste froid. Ma main toute-puissante (comme la force de Musclor) en attrape un autre, d'eux, des oeufs, crève sa carapace de double-Caliméro et déverse ses entrailles translucides et glimounantes dans la poêle. Délicieux charnier. Mais.. Mais.. Mais c'est quoi ??

"Des jumeaux!!!

Des

Ju

Meaux

..!"

Plus quelques répétitions séniles de l'écho dont je me fis l'écho.

Deux jaunes d'oeufs, un peu plus petits que d'habitude, faisaient des yeux aussi ronds qu'eux-mêmes et que les miens. Bouche bée peu baveuse devant le miracle pas encore cuit, je contemplais, profondément ému (eh oui), ces deux ex-futurs piou-pious qui cohabitaient secrètement dans leur astéroïde de calcaire. Peut-être se planquaient-ils en vue d'une évasion eastwoodienne hors de leur Alcatraz..

10:55 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (6)

14.06.2004

( %ù*@!! )

..des chants de Noël traditionnels de Provence ! o_O; ..et un torticolis millésimé et numéroté. Damn'.

'me vengerai.. :D

14:30 Publié dans Damned ! | Lien permanent | Commentaires (4)

11.06.2004

( Hourrer )

Hourrer. v. trans. & intrans.

Manifester son contentement d'une manière ostensiblatoire et gesticulatrice. Ex."Tiens, regarde, Mufflette hourre!" Hum.Les anti-insultes sont fort recherchées: "Va te faire hourrer!" est une des perles qui circulent parmi les initiés.

Source > Le Grand Kiktionnaire.

16:35 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

( Prélude fleuri et guilleret )

Début de la fin pour une semaine difficile. Nerfs, moral, résistance à la fatigue auraient rendez-vous avec le point de rupture si elle ne se terminait pas ce soir.

Agoraphobie en hausse, misanthropie en hausse, errance domestique apparue subitement avant-hier (ou était-ce il y a trois jours?), irritation, brèves déconnexions avec la réalité inopinées, larmes squatteuses.. Je persiste à les mettre sur le compte de la fatigue. Pas bon.

Et j'ai deux-trois choses à te dire en face, Réalité. Car du haut de mon cinquième étage, je rêve, éveillé, de cataclysmes nucléaires entre chiens et loups.

10.06.2004

( Orage )

Un orage se déchaîne sur ma petite ville. Tromblons et averses en folie, lumière blanche d'une aube timide, clair-obscur inquiétant..

J'AIME !! "Teeeempêêêête, teeeempêêêête !!", pour reprendre Dracula (salut mec!). LA pluie me fait un bien terrible, mais les orages, eux.. c'est autre chose. Entre l'excitation d'un gamin de 11 ans en face d'un western spaghetti fou furax(autobiographic time) ou dans son premier ride dans une bûche (..l'attraction foraine, ça doit être légèrement douloureux sinon).

J'exulte! *^_^* Ca change des jours derniers. Et c'est bien.

09:30 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

08.06.2004

( Silence Spinal )

Pas de frisson. Pas de tension. Un vague agacement contre qui essaierait de remuer l'air trop lourd et trop chaud. Vitesse de déplacement revue à la baisse. La chaleur et le désintérêt universel grimpant dans mon autosondage, mes écoutilles se ferment les unes après les autres. Silence radio. Silence radar. Le système de secours s'est enclenché dimanche soir. Début Juin! C'est un peu trop tôt et un peu trop tard. Qu'importe. Le système principal était toujours offline hier soir. Vagues sensations de déjà-mort. Errance sur mes propres pas. Ce matin, chacun a revêtu son masque paniqué, trouvé dans un Wall déjà loin dans mes souvenirs. Vos iris sont devenus blancs. You all look the same to me.