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26.05.2004

( Kiki's Delivery Service )

J'ai vu Kiki's Delivery Service hier soir, en VO, à moitié déplié dans un siège du Gaumont du coin. C'est le pied d'avoir un corps d'1m93 de haut dans une civilisation faite par et pour des personnes de moins d'1m80, mais passons.

On connait tous plus ou moins Hayao Miyazaki et sa réputation, dont il se défend car sans aucun rapport, de Disney japonais (ou asiatique, vive la culture de masse). On le découvre aussi de plus en plus, depuis le passage de Tonari No Totoro sur C+ en 92-93 et de Porco Rosso en 94 (mémoire 2000 ^^;) jusqu'aux sorties récentes de ses précédents chefs d'oeuvre Le Château Dans Le Ciel et Kiki's Delivery Service, en passant par les divadu Ultimate Collector 2000 et les habituels "Behind The Scenes" et " Making Of" ("Of", hein, pas "Off", bande de ;)p ). On le connait, quoi, maintenant.

Il était temps. Ca faisait 9 ans que j'attendais la petite sorcière, son rruban noué dans ses cheveux noirs, son chat Jiji aux oreilles délicieuses (..never bit a cat's ear, haven't you? :) )..

..et les 5-6 plans diffusés sur C+ dans un Spécial Manga du merveilleux OEil Du Cyclone, un samedi aprème de 1995. Ces plans où, sur son balai, Kiki arrive par la mer dans la ville qu'elle vient de se choisir, où Tombo et elle tombe (mais de où tombent-ils??), où elle décolle d'un train en marche et se prend un arbre, où elle frôle un bus sous un pont.. Vus des dizaines de fois. Couleurs, mouvements, travellings, musiques, tous inscrits dans ma mémoire depuis 9 ans, en sommeil, souvent réveillés et régénérés, puis endormis pour nourrir mon Imaginaire sans fin. Captivé, fasciné, sous le charme.. Comme si, depuis tout ce temps, j'avais dans ma poche une poignée de pièces de puzzle sans pouvoir reconstituer l'ensemble de 100.000 pièces.

Hier, pendant 1h42, larmes aux yeux et sous une vague d'émotion aussi rare qu'intense, morceau après morceau, un puzzle s'est reconstitué.

Pour la deuxième fois après Laputa - Le Château Dans Le Ciel. Sous le charme et sous le choc.

19.05.2004

( Le silence et l'amertume du coupeur de bois )

Quelques minutes après le billet ( Cuisine et Amour ) ..


Finalement, rien d'autre. Un texte a failli ne pas atterrir dans la catégorie :: Dark Is Beautiful :: . Rectification: on parle de l'autocensure comme étant pire que la censure elle-même. J'ai donc décidé d'être fou (pour changer <_<) et le balancer. On a beau être surnommé Kikoo, on n'en a pas moins des idées noires, voire abyssales. Cyclothymique?

Attention, le texte suivant est bien macabre, vous voici prévenu. N'imitez pas cela chez vous, ce numéro est réalisé par des professionnels qui connaissent les risques encourus (joking).

Le matin
bûches et petit bois pour réveiller la maison
il fait toujours trop froid
on reste rigide
les muscles engourdis
font presque mal
allez coupe
Avant midi
d'autres bûches pour le déjeuner
la maison doit être sèche
et l'âtre comme le Styx en feu
le repas doit bien cuire
Allez tranche
A la tombée de la nuit
encore des bûches pour maintenir la chaleur
les enfants sortent
rentrentaprès ça il fait plus si chaud
pis ça caille dehors
même les gants gèlent
même le gel est gelé
Allez hâche bien
Avant de dormir
un petit tour dehors
doubler gants, hâche fatiguée
regard crevé
du bois pour le feu
toujours du bois pour ce putain de feu
mis je te le leur lancerai à la gueule
moi
ce feu
des tisons plein le dos
des braises dans les cheveux
et ma lame sur les poignets
hein les poignets
ça va piquer
mais après tu sentiras rien
un poignet
deux poignets
trois quatre huit trente
quinze mille
alignés côte à côte
ma hache démarcatrice
faisant du zèle
en rognant les coupes irrégulières
et après les poignets
les chevilles
allez cheville un
allez cheville deux
genre jusqu'au bout de la nuit
soyons fous
débitons coupons tranchons scions motocultons
rabotons rongeeons élagons râpons éliminons
un peu de clarté dans tous ces doigts
ces orteils
et tous les petits bouts de chair qui dépassent
hop
élevons ça au rang d'art
organique et post-vivant
l'homme moderne n'aura plus besoin
de marcher de porter de toucher de bouger
toutes les dérivations neuronales seront là
pour lui
au goutte-à-goutte électtrohybridé
just think it
bref
les poignets avec les poignets
les chevilles avec les chevilles
les cous avec les cous
d'adorables petits tas
de chair et d'os
de moëlle qui déborde
et de sang coagulé
ça manque de rouge tout ça

bon

il se fait tard

la Lune est rousse et basse
à l'horizon
la lumière est irréelle
les enfants dorment à poings fermés

allons les border.

(Texte du 10.V.04)

18.05.2004

( Auto-censure )

Je me posais la question hier soir d'ajouter ou pas un soliloque relativement macabre et glauque, La Solitude et l'Amertume du Coupeur de Bois.

Rapidement arrivé à la conclusion que l'auto-censure relevait de la pure ignominie, à savoir, refuser pour toujours (car une seule fois est de trop) à sa liberté d'expression, j'ai décidé de mettre online. Les Admins d'H&F jugeront de la perennité du woodchopper ensuite.

Rendez-vous demain vers 9h pour le moment de vérité, et éloignez les enfants.

14:30 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

( Cuisine et Cinéphilie )

Je fais partie de la poignée d'humain mâles et célibataires qui accomplissent, presque chaque soir et sans doublure féminine, l'ultime tour de force de se faire un souper. Ou dîner. Parait que c'est juste une question d'horaire, moi c'est uniquement une question de dalle motivante ou fainéante. Ce soir, c'est donc la dalle motivante (quoique): du riz basmati, une demi-boite de ratatouille (aka purée of légumes 2000 avec des vrais morceaux d'iceux inside), powered by petits haricots verts, featuring boite de sauce tom' concentré, deliciously accompanied by une boite de thon. Pourquoi pas un oeuf en guest, je sais pas encore. Chuis un fou moi, chui un cramé du stomacal, je fais entrer l'improvisation au coeur même de l'improvisation! Je me fais tellement halluciner que je me bisoute d'admiration, tiens!

Bref. Le récit: dégainage de casserole. Eau froide: Oui, mais non: crachouillis subséquent à une précédente coupure d'eau, puis eau grise sombre, particules noires.. Ce soir, c'est cuisine à l'eau douce from bouteille. Poêle? Check. Thon? Yes it is. Schtroumpf-boite? Heuuu Ouvre-schtroumpf? Yeeeaaahh !! Riz? Et soudain, c'est le brâme.. Coup de boule frontal (lobe droit) dans la porte du placard! >_< {%#µ*$!! Mort de rire et un peu dèg je reviens écrire ces quelques mots, et hop! Tiens, sur arte, un extrait du prochain Rog.. (üps!) Michael Moore, Fahrenheit 911, je crois. Ca va être bon, un bétisier sur le n°1 américain! Pauvre nation. Re-hop, génocide du basmati dans l'eau qui bouille grave sa mère, j'éteins la plaque et couvre. Comme j'ai la vaisselle flemmarde, j'ai peur de la faire avec cette flotte contaminée à l'oxyde de plomb, tiens, bizarre. Pour me consoler, 1/2 litre de cette eau s'occupe en ce moment-même de la cuisson du riz, je reste donc aussi confiant dans la préservation de ma santé qu'en l'avenir du parc nucléaire russe.. Un ancien cinéma vient d'être rasé de l'autre côté de la grand'place, peut-être que.. Nnnnnaann.. >:) Pas possible! Bref. Laite sopeune zeu ton. Està hecho.. En me rasseyant, la fourchette dans la bouche (miam le thon - en boite), mon poignet gauche rencontre assez brutalement le manche fourchetteur par le dessous. Ma luette a failli se faire tétrapercer! Dommage, après le coup de boule, on redescend dans le banal routinier.. Tsss.. 'me déçois, Kik. A y est, ça se termine: sur le ciel azur de mon assiette, un immense nuage au doux parfum de riz basmatomathonlégumoeufthymcurry (beaucoup de curry ^_^), saupoudré d'emmental industriel râpé industriellement. Aaaaa taaaaaaaaaaaaableeeee !! !! Rauque haine rôle.

Et bien ce fut dé-li-cieux, merci! Maintenant, In The Mood For Love. Kar Waï Le Magnifique frappe once again, et de toujours plus belle façon. Droit dans les yeux, droit au coeur.

Je reviens noircir quelques pixels pour ne pas donner mon avis, ça serait bien plus irrespectueux qu'il n'y paraît. Merci, Wong, d'exister, cette perle de Chungking Express, Les Anges Déchus, Happy Together, votre premier court métrage, In The Mood For Love, et le clip pour DJ Shadow, Six Days, ont chacun d'eux marqué à jamais mon existence. Au-delà du plaisir de cinéphile, au-delà de l'amoureux de la chirurgie de l'image, au-delà du ressenti émotionnel, ma conscience ne contrôle plus rien devant vos oeuvres. Mon corps les vit. Merci. Longue vie!

11:40 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (2)

14.05.2004

( Fight Club 2 )

News découverte sur fluctuat.net, Fight Club 2 met en scène Marla Singer (PM pour son phone ;) ) dans un court tourné en DV par un collectif belge, Another State Of Mind. QuickTime 6 reukiraide, ADSL 462Tbits/s diantrement conseillé.

Comme je n'ai pas de son au taf ni les droits admin nécessaires à l'installation de QT pour voir ce film, dites-m'en des nouvelles!

Hop.

Fluctuat > http://www.fluctuat.net/breve.php3?id_breve=654
Site Fight Club 2 > http://www.originalversion.net/marla.html
Collectif Another State Of Mind > http://www.anotherstateofmind.be

13:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (2)

( Au programme ce soir )

A y est. J'ai *ENFIN* ramené un Outil pour changer la .css de mon blog. Hééééhéhéhééé, ça va donner dans l'expérimental, le fond d'écran, et les intitulés moi j'dis! ^_^. Et pour alléger un peu - par rapport à hier -, je voulais balancer la portée de ma sonnerie de portable, modeste Nokia de 1978, mais je l'ai un peu oublié au taf, on verra ça demain midi. Surpriiiise..

Sinon? je viens de cramer 50 euros, en changement de piercing (argenté > noir), bouquins (John Ronald Reuel Tolkien - Le Silmarillion, ma Bible à moi; Dan Simmons - Endymion t.2), et duvudu. "Bomba Megatona!", hurle-je intérieurement depuis les premières images aperçue sur arte dans Tracks (si mes neurones cohèrent toujours), car ce film, mes enfants, ce chef-d'oeuvre qui m'attend sagement sur mon gliglag, constitue à lui seul les bases de ce qu'allait devenir le clip moderne tout comme le MTV-Style. Quelle année? 1964. Et de où? URSS, camarade incrédule. Ouaiiii mais qui? Mikhaïl Kalatosov. Soy Cuba ("Saint Graal" en langage de moi) va d'ici quelques minutes étendre ces ailes de phénix improbable sur ma vieille télé, et inonder mon corps d'une vague bienheureuse et salvatrice. Ma soirée ciné venant de tomber à l'eau - avec embrouille 2000 en cadeau avec une amie -, c'est comme l'Homme, ça tombe à pic (hûhûhûûûû j'adôôôôre le cubiiisme).

Le Soleil se lève à l'Est.

"On va vérifier la légende" (réplique connue).

08:45 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (0)

13.05.2004

( Kikoo sors de son mutisme )

Une semaine de silence donne envie à mes doigts de hurler. A mes ongles de se ronger eux-mêmes de l'intérieur. A mes os de se prendre pour de folles ronces dopées aux anabolisants et au Danny Elfman. Et de donner aux coquelicots la couleur de l'ennui. Gris sale.

Allez, shhhhh.. shhhh.. du calme. Offrons-nous un peu de volupté sonore: le lancinant treizième morceau de Future Sound Of London - Dead Cities, et.. :) nan, pas Exciter, ni Kojak, ni Guru's Jazzmatazz.. Ha. Le voici. Ce salivant live à Seattle de Portishead pas encore écouté, hop. Play.

Maintenant, un texte du 26.IV.04 dernier. Quelques précautions s'imposent: merci de prendre un minimum de distance avec cette prose, ce n'est en aucun un questionnaire adressé à la Terre entière. Sa conception repose en partie sur le concept d'écriture automatique, et l'utilisation des mots "terrorisme" et "syphilisation" n'inclut en aucun cas une prise de position favorable de ma part envers ces pratiques. On sait jamais, d'autres ce sont retrouvés dans un camp de détention du genre limite vis-à-vis de la Convention de Genève après avoir pratiqué un certain humour. Oh et puis superzut, vous êtes sur un site de blogs, recueils de textes d'expression profondément personnelle (à défaut d'être profonde) et ouverts à tous. Vous voilà prévenus, fanatiques de l'offuscation chronique. Et qui sait ce qui peut se passer dans un cerveau en bocal. Bref, j'abrège, lisez maintenant..

Idées sur le terrorisme écologique? Idées sur une personne capable de déclencher chez l'autre une peur panique dignes de mes pires cauchemars et pulsions de mort? Idées sur l'art et la manière de se comporter normalement avec tout le monde, de sourire joliment au travail, de profiter de chaque heure qui passe, d'acquérir une organisation efficace et facile, de savoir se comporter en tant qu'ami avec ses amis, de ne plus s'enfoncer dans la paranoïa et de remonter la pente, de réussir à concilier plaisir et travail, de ne pas s'inquiéter d'avoir des sentiments, de voir clair en soi "comme un lac de montagne sous le ciel d'été", d'avoir en mon avenir et en celui de l'Humanité, de ne pas craindre la silhouette que je croise dans la rue à 22h, de ne pas laisser mes responsabilités de côté, de croire que ma personnalité est somme toute banale, de se persuader que l'absence de mon père n'a pas entraîné une perte de confiance quasi-totale en tout ce qui vit, que la maladie de ma mère et son absence, le jour de mon Grand Départ, ne m'ont pas forcé à surnager par mes piètres moyens d'abandonnique, de me persuader que la réalité est ce qu'il y a de mieux pour chacun de nous et que les médias, les hommes politiques, ce doux, ô si doux gouvernement n'existe que par et pour nous, que notre civilisation ("syphilisation", hûhûhû) est au bord du gouffre culturel, social et économique, de me dire qu'en fait toutes mes peurs, toutes mes craintes n'ont pas lieu d'être, de se persuader que le Grand Amour n'existe pas et que je me pose beaucoup de questions pour pas grand'chose, et surtout beaucoup de questions pour quelqu'un comme moi, de consommer plus en pensant moins, de ne pas s'inquiéter pour mes rêves car ils le resteront à jamais, de savoir qu'un jour, oui, un jour, moi aussi je serais marié, qu'un jour moi aussi j'aurai un enfant, peut-être deux, ou trois, de ne pas craindre le Sida car je suis plus seul que l'espèce humaine, de se persuader que je peux tout raconter à mes amis à propos de mon mal de vivre et d'exister, d'oublier le noir et le gris et de ne porter que de jolies couleurs, de se dire que bah finalement les 60000 spectateurs d'un concert au Stade De France n'ont peut-être pas tort, d'oublier qu'un QI de 143 pour un élève de 10 ans en sixième est si douloureux à porter pour le reste de sa vie, d'oublier que la Mort ne semble pas frapper aveuglément, de prendre conscience que mon corps emportera mon âme, ma personnalité, mon humour, mes connaissances, mes fantasmes, mes rêves et mes cauchemars, mes souvenirs, mes visions et désirs d'expérimentations, ma solitude et mes exaltations perpétuelles, mon esprit dans toute son immaturité
avec lui
et mon ennui.

05.05.2004

( Fin De Journée Inattendue )

Il y a des jours qui mériteraient de leur casser la.. Mais des soirées comme celles-ci, on en partage le récit, et on l'emporte avec soi dans les plus profonds de ses rêves.

Asleep from day too. "17h, la journée peut enfin commencer", ai-je prononcé, incrédule, en passant dans le hall d'entrée, direction dehors. Marche sous la pluie naissante, puis insistante. Nécessité de mettre ce gilet difforme et de faire fleurir mon parapluie noir. Réconfortante fleur-arbre sous laquelle la moitié de la ville n'existe plus à mes yeux. Sous le vent, quelques pétales invisibles s'envolent., je range le bourgeon noir dans mon "sakado". Le manque de lait ressurgissant comme un cadavre négligemment lesté par Sieur Poelvoorde dans une carrière en crue, je fait cap sur le supermarché tout proche, haut lieu de remplissage de frigos et garde-mangers, bas-fond de vidange de porte-blé. Trois petits tours, pendant lesquels une trépidante exposition vivante de personnes atteignant lestement le cinquième âge toutes surmontées de l'indémodable sachet plastique transparent, puis graaaande patience à la caisse.

Hop, de retour chez moi. Re-hop, rangeage (non-non, pas rangement) de yaourts (dont un explosé à mes pieds, home sweet home), curry, steacks (allez, du Charal, soyons fous), lait (1 Tetra Brik de Tetra Pak.. d'ailleurs pourquoi Tetra? Tetra, c'est 4, mais 4 quoi ???), eau (1 bouteille), fromage râpé, riz basmati, nutella, banania (le couple magique!), pizza.. Je reste sous la moyenne nationale de ceux qui ne mangent ni légumes, ni fruits, ex-aequo avec ceux qui ont les lèvres cousues et les morts. Vite, mon PC, Acid 3.0, le dernier morceau sur lequel je bosse et m'éclate. Deux heures plus tard, après muchas corrections et réorganisation profonde, je m'installe dans mon kliklak, bercé par ses premières mesures. Quatre minutes 30 plus tard, mon 233MHz mmx écoutait, ému, mon énième déclaration d'amour muette. Dehors, il pleuvait averse, et j'étais heureux. Hop, pizza américaine dans le four, Guignols..

Soudain (oui, un évènement, un vrai), ma conscience jaillit hors de son igloo (et moi de mon kliklak). "Hîîîîî!! Et ouai maiiiiiiis meeeeeerrrr*eee!!!" Le mardi soir, c'est soit Ciné-Club au Gaumont du coin, soit VO sur La Deux (chaîne belge). Tant pis pour Big Fish VO, tu m'en veux pas, hein, Tim? Je zappouille, jusqu'à la 8, en réfreinant plusieurs envies d'autodafer ma télé, puis tombe enfin sur Etienne Reinhardt, Sieur Cinéma de la télévion nationale belge, présentant le film d'aujourd'huià la présentatrice attitrée de l'émission "La Deux Présente". Et **Shbamm!!** Re-soudain, ce soir c'est Carnaval, Champagne pour mon cerveau, vive les Téléteubés et coup de sang dans les oreilles: Italian For Beginners, film Dogma 95 de Lone Scherfig !! !!

Et me voilà devant une oeuvre toute singulière. Une petite ville calme, une petite dizaine de personnages principaux, un cours du soir d'italien, un nouveau pasteur, une atmosphère apparemment à la Breaking The Waves. Mais, malgré les noeuds psychologiques, les douleurs immenses, les complexes que chacun tient enfermés en lui bien à l'abri des autres, l'ambiance envoûte, attrape le regard du spectateur et ne le lache plus, et l'emporte, souriant comme moi tout à l'heure devant mon PC, dans une chronique à la photo superbe et à l'interprétation plus que convaincante.

Va, film, mange tes 4 étoiles de notation, et va faire connaissance avec 1900, de Giuseppe Tornatore, qui squatte la bande juste avant toi, et qui n'est pas plus mauvais.

(Ecrit en écoutant Múm - Finally We Are No One)

08:50 Publié dans Soudain | Lien permanent | Commentaires (2)

( Add motion and music to life )

Les films, enregistrés à la télé ou pas, les jeux vidéo, les bouquins.. Bref, tout ces drogues légales qui sont certaines de mes raisons de vivre.

- 11.06.04 -

Trop de threads à éditer, j'abandonne donc celui-ci. Les nouveautés se trouvent dans le mois concerné, en italique et souligné. ;) Enjoy !

- 18.05.04 -

  • Amores Perros vo
  • BO Bringing Out The Dead
  • Outkast - Speakerboxx + The Love Below
  • Yvinek - Recycling The Future
  • BO Tous Les Matins Du Monde

- 17.05.04 -

  • In The Mood For Love vo. For Ever Kar-Waï.
  • Libre Courts spécial Cannes.

- 16.05.04 -

  • La Ligne Rouge.

- 13.05.04 -

  • DVD Michaïl Kalatosov - Soy Cuba. Ou comment un russe crée, avec 25 ans d'avance, un style visuel et une virtuosité de fou.
  • John Ronald Reuel Tolkien - Le Silmarillion (at last we meet again..)
  • Dan Simmons - Endymion t.2

- 11.05.04 -

  • Jeu Puyo Pop Fever sur Xbox. Assez schizo, bien que loin d'un ultime Wario's Woods, bref, tout ce que j'aime.
  • Lars Von Trier - Europa
  • Un Homme Emmuré - doc le locked-in syndrome.
  • Raymond Queneau - Exercices de Styles

- 10.05.04 -

J'allais oublier les films.. On n'a pas fini, mais bon.

  • Sean Penn - The Pledge vo
  • Le Facteur Sonne Toujours Deux Fois

- 09.05.04 -

Red Snapper - Making Bones, + acid-jazz, bluegrass, et autres DJ Krush..

- 03.05.04 -

Mum - Finally We Are No One [fat-cat.co.uk] [randomsummer.com]
Plaid - Not For Threes [
warprecords.com]
Jonny Greenwood - Bodysong (music from the film [
bodysong.com] [radiohead.com]
Squarepusher - Do You Know Squarepusher [
warprecords.com]

- 30.04.04 -

Ryoichi Sakamoto - In The Lobby [sitesakamoto.com]

- 30.03.04 -

Pest - Necessary Measures [ninjatune.net]
DJ Me DJ You - Rainbows and Robots [
emperornorton.com]
Jaga Jazzist - The Stix [ninjatune.net]


04.05.2004

( Léo, le film, au cinéma )

Le long métrage tiré du manga d’Osamu Tezuka, Jungle Taitei (le Roi Léo), sortira en France le 7 juillet, selon les informations du site oomu.org. Ce film était sorti il y a quelques années en guise de réaction des japonais au Roi Lion de Disney, accusé d’avoir plagié l’œuvre de Tezuka (ndK > ouai un pti peu beaucoup, quand même >_<)

(Source: newsletter Glénat Manga n°16 - Mai 04)

Nous aurons tous notre maxillaire inférieure par terre lorsque, devant nos yeux ébahis et larmoyants, Leo poussera son premier miaulement. Gnnna.

03.05.2004

( Epilogue )

Bon. Devant la ô combien puissance cérébrale dont je fais preuve ce soir (22h59), du genre "Ouaiiii, un pti mot poétique ça serait pas mal, ça changera des impro habituelles" ou des hésitations qui s'éternisent, devant toute cette belle fraîcheur in the brain, je calitupe.. je paquilute. Je laisse tomber, quoi. Je réfléchirai demain, la nuit porte conseil aux neurones formollés!

Pour finir, une petite citation espiègle et taquine, envoyée par le petit Briareos, d'Olympus, pompée sur le cahier de brouillon du petit (aussi) L. Ordbyron:
"Le sommeil et la Mort sont comme frère et soeur."

"Time to die", donc.

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